mardi 23 novembre 2021

Jour 8 : Punition et Donjon

 




Cher journal,

Une nouvelle journée bien étrange mais qui me fait demander si je souhaite rester dans cette maison.

Ce matin, au réveil, tout allait bien. Je me suis levée, je me suis préparée en me demandant quelles surprises m’attendaient une nouvelle fois.

Je descends au petit déjeuner, la bonne humeur de l’équipe est contagieuse.

J’essaie de croiser le regard de Sébastien mais il me fuit. Je sens que quelque chose cloche. Mais quoi ?

Peu importe, je sors de table et débarrasse ma tasse de café et ma cuillère.

Seulement à la porte de la cuisine, Madame Michelle me stoppe :

« Pour aujourd’hui, vous ne serez pas de service. Attendez dans la cuisine. Lorsque vous entendrez la sonnette, allez dans le grand salon.

Je la trouve froide avec moi. Je sens que quelque chose ne va pas.

- Attendez que tout le monde sorte."

Je trouve le temps long à attendre de côté. Quelque chose ne vas pas. Sébastien me fuit, Madame Michelle n’est pas cool avec moi. Bref, j’ai encore merdé. De toute façon, vu mon parcours, cela ne peut être autrement.

Madame Michelle, quant à elle, parle avec gentillesse et douceur aux autres mais aux retardataires un peu de fermeté car mine de rien, le temps s’écoule.

- Je leur donne les ordres et je reviens. Asseyez-vous.

Elle part et j’attends encore. Bon, cette fois, je sais que cela va être rapide. Mais cela m’inquiète. Que se passe-til ? Qu’est-ce que j’ai fait ? Est-ce parce que j’ai laissé un inconnu me prendre ? J’aurais pourtant cru que cela avait plu à Monsieur.

Elle revient et s’assied en face de moi : 

- Je me doute que vous vous posez plein de questions. Je ne sais rien si ce n’est que Monsieur et Madame ne sont pas contents après vous. Et vu la mine de Sébastien ce matin, je me doute que cela le concerne également.

Je n’en reviens pas. Tout cela parce que j’ai couché avec Sébastien. Mais je suis libre de faire ce que je veux sauf durant mon service.

- A votre tête, vous avez l’air de savoir. Je ne sais pas quoi vous dire si ce n’est qu’en tant que domestique, je n’ai rien à vous reprocher. Anna vous adore et vous formez une belle équipe. Par contre, les connaissant, eux n’ont pas apprécié une chose. Ils veulent vous le faire comprendre et ils vont apparemment y consacrer la journée. Je sais le lien particulier qui vous lie à eux et cela vous regarde. Mais si cela devient malsain, pervers ou que vous n’êtes plus d’accord, rappelez-vous, vous êtes libre de partir quand vous voulez. Et si vous avez besoin d’aide pour trouver une autre place, j’ai quelques contacts.

Je suis abasourdie et ne sais que dire.

- Je vais vous laisser. Les cuisinières vont revenir car il est temps pour elle de nettoyer le petit déjeuner et de s’occuper du déjeuner. Mais n’oubliez pas, vous avez des amis ici et j’ai toujours une oreille disponible en cas de besoin. »

Je murmure un simple merci. Elle part et me laisse seule. Ainsi, ils n’avaient pas apprécié que j’ai un partenaire sexuel dans le domaine. Ce serait cela ma faute ? J’essaie de me remémorer ledit contrat BDSM et ne me souvient d’aucune clause indiquant qu’il m’était interdit de coucher avec d’autres. Il y était stipulé que si j’acceptais, je pouvais avoir d’autres partenaires en compagnie de Monsieur et Madame.

Les cuisinières rentrent et plutôt que de rester assise à me torturer, je me lève et leur donne un coup de main. Aucune ne me regarde ni ne me parle. Serais-je devenue une pestiférée ?

La sonnette retentit enfin. Quoique, je me demande si c’est une bonne nouvelle. Monsieur et Madame comptaient me punir pendant une journée.

Je me rends dans ledit salon. La télévision est allumée et je vois juste la porte de ma chambre. Seul Monsieur est présent et est debout devant.

« Au pied mais restez habillée.

Je le rejoins, m’assied sur mes genoux à côté de lui. Maître ne dit mot. J’entends du bruit et voit qu’il me montre une vidéo. On me voit rentrer dans ma chambre suivie quelques minutes par Sébastien avant qu’il n’éteigne l’écran.

Il prend un fauteuil et le met juste devant moi avant de s’asseoir.

- Il est vrai que nous n’avons pas parlé de cela mais c’est la première fois qu’une de nos esclaves se permet ce genre de choses. Il faut savoir que lorsque vous vous êtes engagée et cela vous l’avez bien compris, vous seriez à notre entière disposition et à nos ordres. Il est vrai que je vous ai offerte à un ami hier et j’ai adoré. Avez-vous aimé ?

Je le regarde et ose un timide :

- Oui Maître.

- J’espère que vous ne me dites pas cela pour me faire plaisir.

- Non maitre. J’ai pris un grand plaisir d’avoir être traitée comme un chienne et que vous m’offriez à votre ami. Il m’a donné beaucoup de plaisir.

- Alors pourquoi Sébastien ?

- J’avais encore des envies Maître. Et je sais que cela ne déplairait pas à Sébastien. Je lui ai proposé et il a accepté.

- Vous êtes une gourmande sexuelle. La prochaine fois, si vous avez encore des envies, avant de me quitter ou de quitter ma femme, dites le nous. Nous avons et voulons vous satisfaire pleinement.

- Bien Maître.

- Avez-vous des questions ?

- Oui Maître.

- Je vous écoute.

- Suis-je renvoyée ou Sébastien l’est-il ? 

- Non. Madame Michelle est contente de vous et je dois dire que vous nous plaisez beaucoup à Madame et à moi-même. Il est vrai que nous aurions dû être clair avec vous. Quant à Sébastien, nous n’avons rien à lui reprocher. Par contre, nous lui avons demandé de ne plus vous approcher sauf…

Il s’interrompt. Dois-je oser ?

- Sauf ?

- Que ressentez-vous pour lui ? Souhaitez-vous continuer à coucher avec lui ?

- C’est purement physique Maître. Il est vrai qu’hier, je n’ai écouté que mes envies et je savais que c’était possible avec lui. Il est possible que cette envie revienne Maître.

- Alors, voici ce que nous allons faire. Nous vous autorisons à coucher avec Sébastien si cela peut vous faire du bien. Deux conditions cependant. La première, il doit toujours prendre ses précautions. La seconde, il devra être le seul et unique à pouvoir vous avoir. Dorénavant, si vous éprouvez des envies, informez nous par Madame Michelle, vous lui glissez un mot. Si vous désirez un autre hommes, faites-nous en part. Il faut que vous compreniez que vous êtes entièrement à nous et uniquement à nous. Vous comprendrez aisément qu’il y a des risques que nous ne pouvons négliger ne serait-ce que vous tombiez enceinte ou pire que vous attrapiez une maladie et que vous nous contaminez tous.

Il s’arrête. Ainsi, je leur appartiens. Ma vie sexuelle leur appartient. Je n’avais pas pris cette mesure en considération.

- Maître, le week-end, suis-je libre de coucher avec d’autres personnes ?

- Le week-end vous appartient. Faites ce qu’il vous plaît. Avez-vous d’autres questions ?

- Non Maître.

- Alors allons-y. venez avec moi. Vous allez comprendre la mesure de votre faute. »

Il m’aide à me relever. Nous sortons. Au pied de l’escalier de servie, il me met mon collier et une laisse. Je passe devant lui mais il tient fermement la laisse me laissant peu de liberté de mouvement finalement.

« Jusqu’au dernier étage, chienne. »

Ainsi, j’allais découvrir la pièce du haut. La porte étant fermée à clef, je m’écarte et le laisse ouvrir la porte :

«  Sauf ordre contraire, dans cette pièce, vous devez vous mettre nue et marcher à quatre pattes. Exécution.

J’avance dans l’entrée de la pièce, me déshabille et me mets aussitôt à quatre pattes. Je découvre une salle avec plein d’accessoires que j’ignore ou que je n’ai vu que dans des pornos. Je reconnais une croix de Sainte André. Se trouve des cages de différentes tailles. Au mur, sont posés, des fouets, des martinets, des menottes, des laisses, des colliers et d’autres choses dont j’ignore l’utilité. Se trouve des drôles de table avec des attaches. Je me doute que cela sert à y attacher des personnes pour abuser d’elles comme il souhaite. Il existe aussi une machine avec un gode attaché dessus. Aussi étrange que cela soit, il y avait également un bar rempli de bouteilles et de verres avec des fauteuils. Ceux-là semblent étranges vu qu’ils semblent singuliers mais ne correspondant par à l’utilité des autres accessoires de la pièce.

- Cela s’appelle un donjon. Comme vous l’aurez remarqué, il s’agit d’une pièce particulière. Je vous le dis, la pièce est filmée et je vous regarderais à tout instant. Pour que vous réfléchissiez à votre erreur et ne plus recommencer, je vais vous enfermer dans cette cage.

Il me la montre. Elle me semble petite car je ne peux y tenir qu’allongée ou à quatre pattes.

- Je ne la ferme pas à clef afin de vous permettre d’aller aux toilettes si besoin. Il va de soit que si vous abusez des toilettes, la punition sera plus grande. Vous pouvez vous y rendre debout. Des questions ?

- Combien de temps vais-je y rester ?

- Cela dépendra de vous. Je reviendrais tout à l’heure. Allez dans la cage. »

Il m’y emmène comme si j’étais un animal. A son ordre, je me libère uniquement de la laisse. Il ferme la cage et me laisse seule. Je sens alors le poids des barreaux et du collier. Je sais que je peux me libérer de l’un et de l’autre. Mais j’avais courroucé mes maîtres et si je n’obéis pas, qui sait ce que sera la punition suivante. Je m’allonge recroquevillée et essaie de rester zen dans cet espace étroit. Je respire tranquillement. Je me rends compte qu’en plus de me sentir animal, je sens que cela ne laisse pas mon bas rein indifférent.

Ainsi, plus je suis maltraitée, plus je suis excitée. Quel étrange phénomène ! Mais je ne dois pas penser à cela. Ils attendent de moi que je me repente.

Alors je réfléchis à Sébastien. Après tout, ils m’autorisent à coucher avec lui mais avec personne d’autre de la maisonnée. En réalité, je le peux mais je dois avoir leur consentement. Ai-je encore une liberté ? Une liberté de choix ? Une liberté d’action ? J’en doute de plus en plus.

J’ignore le temps qui passe, il n’y a aucune notion du temps. Me suis-je endormie ?

Lorsque j’entends des clefs dans la serrure, je sursaute. Monsieur rentre et il tient à la main une laisse et deux gamelles pour chien. En voyant la nourriture, mon ventre gargouille.

« J’ai vu que tu n’es pas sortie de ta cage. J’espère que tu as repensé à ta bêtise.

Il pose le tout à terre près d’un fauteuil avant de revenir vers ma cage et l’ouvre :

- Sors

Je sors mais j’étends mes bras et mes jambes. Je n’oublie pas l’une des règles : rester à quatre pattes. Je le laisse me mettre la laisse et m’emmener aux gamelles.

- Mange

J’avoue que je suis mal à l’aise de devoir manger ainsi. J’hésite mais mon ventre gargouille. Je place mes mains comme je peux et je plonge ma tête dans ma gamelle. Je me sens humiliée, mal à l’aise surtout que je sens le regard de mon maître sur moi. Mais la faim me pousse à avaler la purée et les boulettes de viandes. Au moins, c’est facile à manger. Je relève la tête et regarde ma gamelle d’eau en me demandant comment boire.

- Tu peux utiliser tes mains pour boire.

Je me mets à genoux, attrape la gamelle d’eau et la verse dans ma gorge en faisant attention à ne pas m’en mettre partout. Je la dépose et continue de manger. La nourriture est bonne mais ce n’est pas humain de manger ainsi. D’autant que craignant que j’oublie ma place, mon maître tire sur ma laisse de temps à autre.

Arrivée à la fin, il met un doigt dans ma chatte :

- Humide comme toujours. Tiens, essuie toi la bouche et remets toi à quatre pattes. J’obéis à ses ordres. Manger m’a fait du bbien et en plus me retrouver ainsi comme un animal m’exciterait. Peut-être mais je n’ai plus envie de recommencer. C’est trop dur moralement. Je relève la tête et voit Monsieur revenir avec un martinet :

- La cage est une punition en soit mais je veux voir comment tu réagis à cet accessoire.

Il commence par me caresser le dos avec et j’avoue qu’il est doux même si par endroit, je frémis à cause des chatouilles procurées. Bon, si cela est la torture, j’en suis ravie. Mais je me doute bien que … aïe. Le premier coup tombe. J’ai senti sur ma peau cet accessoire terrible. Sa mesure pour savoir si cela me convient est de tâter mon humidité qu’il goûte de ses doigts.

- J’adore te traiter ainsi. Mais n’oublie pas si tout est trop dur, le mot de sécurité est là pour tout stopper.

Je n’ai aucune envie que cela s’arrête. J’ai envie d’un deuxième coup pour savoir si cela me plaît. Je n’attends peu de temps. Alors bien sûr la douleur est présente mais le plaisir s’ensuit. Je me repositionne prête à recevoir un troisième.

- Si tu aimes cela, ce n’est pas une punition. Retournes dans ta cage, je reviens dans peu de temps. Garde la laisse. »

J’obéis sagement un peu déçue car j’aurais aimé avoir du plaisir. Je rentre dans ma cage tandis que mon maître débarrasse mes gamelles et repars. Je repense à ce que je viens de vivre. Manger et boire dans une gamelle non merci. Mais le martinet quand il veut. Je m’habitue à être enfermé dans cette cage exigüe. Je me demande combien de temps je vais y rester. Ok, j’a peut être mérité une punition mais elle est un peu sévère je trouve.

Je somnole quand j’entends de nouveau les clefs. Monsieur et Madame sont présents.

« Sors chienne.

J’obéis et une nouvelle fois, j’étire mes membres. Madame prends la parole :

- Alors, tu es prête à t’excuser ?

- Oui Maîtresse.

- A genoux.

Je m’assieds sur mes genoux :

- Maître et Maîtresse, je m’excuse d’avoir voulu soulager mes envies avec un homme sans vous avoir demander l’autorisation. Dorénavant, je vous consulterais avant si la situation se présentait à nouveau.

- Bien. Maintenant je veux voir à quel point tu es une bonne chienne. Répond Madame.

Elle prend la laisse et m’emmène vers la machine où le gode est attaché. Elle me doigte et me fait reculer. J’avoue que sentir ce gode en moi me fait du bien. Je gémis de plaisir. Comme si j’avais attendu cela toute ma vie. Maîtresse est sur mon côté droit me tenant en laisse. Monsieur est de l’autre et je m’aperçois qu’il tient à la main le fameux martinet. Je frémis de plaisir par anticipation.

La machine se met en route et je me rends compte qu’elle sert à faire bouger le gode en moi. Je crie de surprise suivi par les premiers gémissements. Que cela fait du bien. Que j’aime cela. C’est hallucinant de trouver du plaisir ainsi. Oh la la. Les premiers coups de martinet tombent sur mes fesses me faisant crier de plaisir plus fort à chaque fois. Un premier orgasme se pointe rapidement.

- Tu vois, c’est une belle chienne. Dit Maître à Maîtresse.

- Oh oui, et c’est la nôtre. »

Je n’entends pas la suite, je me concentre sur le plaisir qui monte de nouveau en moi. J’ose des regards des deux côtés et ressens leur excitation de me voir ainsi. Mais je me sens aussi gênée. Je ne peux être plus humiliée devant eux. Peu importe, je me concentre sur les jouissances qui s’enchaînent jusqu’à ce qu’un deuxième orgasme se pointe. Je me calme et la machine s’arrête. Madame tire sur la laisse et m’éloigne.

- Alors, satisfaite ou tu veux encore du plaisir ? Me demande Maître.

Je réfléchis à la question en étudiant mon corps. Je suis lasse en fait. La journée même si je n’ai pas fait grand m’a épuisé. L’aspect psychologique probablement.

- J’en ai eu assez pour aujourd’hui, Maître.

- Alors relève toi, rhabille toi et vas prendre une douche, il est bientôt l’heure du dîner. »

Maître m’aide à me relever et j’avoue que j’ai du mal à retrouver mon équilibre les premières secondes. Je prends ma robe pour la remettre ainsi que mes chaussures et je file dans ma chambre. Je prends des vêtements de rechange, mes affaires de toilettes, ma serviette et file dans la douche. Je n’arrive pas à croire la journée qui s’est passée. Et me demande si tout cela a été réelle, les fesses rouges endolories me rappelle qu’elles ont bien reçu des coups de martinet.

Maître avait raison, il est temps d’aller dîner. Une fois propre et changée, je m’apprête à descendre quand je vois Sébastien qui m’attendait dans le couloir :

- Ils ne t’ont pas fait trop mal ?

Je le regarde étonnée et me demandant de quoi il parle :

- Nous ne t’avons pas vu de la journée et nous nous sommes inquiétés. Anna a même cru que tu étais partie.

- J’ai été punie on va dire mais je peux rester.

- Ouf. Je suis désolé pour ce matin mais Monsieur m’a convoqué et m’a expliqué l’importance que tu avais pour eux. Cette après-midi, il est revenu m’expliquer que si nous voulons, nous pouvons faire ce que nous voulons.

- Il m’a dit la même chose. Mais là, j’ai faim et je suis fatiguée.

- Oh bien sûr. Mais tu es sûre que tout va bien ?

- Oui ne t’inquiète pas. Merci à toi. »

Il m’accompagne à la cuisine et apparemment il a décidé de rester manger. Je pensais que c’était un coureur de jupon mais je ne pensais pas qu’il pouvait s’inquiéter pour moi. Au moins les autres ont eu la décence de ne me poser aucune question mais ravis quand je les ai rassurés sur le fait que ma journée s’était bien passée et que je restais.

Je n’ai pas pris de dessert ce soir, trop envie de te raconter mon histoire avant d’aller dormir. Même si je me demande si je veux réellement rester. Car si toutes mes punitions ressemblent à celles-ci, pas sûre de vouloir les vivre.

Je baille en écrivant, allez je pose le stylo et te souhaite une bonne nuit

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2 commentaires:

  1. Magnifique! Tu as de la chance de pouvoir vivre une telle soumission, j'aimerais être dans une situation similaire que la tienne et moi je me poserai même pas la Question de savoir si je voulais rester, je resterai quelques soit les punitions à venir! Profite bien de ta soumission et obéi sans réfléchir et tu prendra que du plaisir !🥰😍

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  2. Chérie, avez-vous publié d'autres articles? Tellement chaud.
    Et Lilas est adorable.

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