jeudi 7 octobre 2021

Jour 5 - Préparation du week-end


 



Cher journal,

Je pourrais le qualifier de branle-bas de combat. C’est le bruit à l’extérieur qui me réveille. Je croise Julien qui courrait en bas en me disant que le vendredi, nous commencions une heure plus tôt et pouvions quitter nos chambrées 1h plus tôt.

Moi qui n’ai pas fait ma valise et qui ne suis pas prête, je fais comment ? Après tout, je n’ai quasiment pas touché à mes vêtements civils. Même si j’ai un tas d’affaires sales. Autant, les uniformes sont pris en charge par la maisonnée, autant nos vêtements, ils le sont moyennant un prix déduit de notre salaire.

Je prends le petit tas que j’ai mis dans la penderie et mets à l’arrache dans ma valise. Je file à une douche expéditive. Pas le temps de laver les cheveux ni de faire un brin de maquillage. Je glisse à la va-vite ma trousse de toilette dans la valise et descends quatre à quatre les escaliers. Tous les employés sont déjà dans la buanderie. Et moi qui meurs de faim !

Je les rejoins mais bien évidemment la porte grince et tout le monde me regarde.

« Lilas, veuillez rester après la réunion s’il vous plaît ! »

Bon, au moins, cela s’est fait. Je laisse les uns et les autres partir selon les corvées données. Je m’approche de Madame Michelle quand il ne reste plus que nous deux :

« Je suis désolée Madame.

- Vous êtes désolée de quoi ? J’ai oublié de vous prévenir que les horaires du vendredi sont différents. C’est plutôt à moi de m’excuser. Allez dans la cuisine, j’ai donné exceptionnellement des consignes pour vous. Mais ne traînez pas de trop. Anna a besoin de vous aux étages pour le sol. Et surtout soyez à 17H dehors avec votre valise, c’est l’heure de la navette. 

- Bien Madame. »

Je me rends dans la cuisine, un verre de jus d’orange et des fruits m’attendent. Je les avale en quatrième vitesse et cours rejoindre Anna à l’étage des maîtres.

« Anna, comment je peux t’aider ?

- Redescends et prends le nécessaire. Occupe-toi du sol de l’étage du dessus. Quand l’une a fini, elle rejoint l’autre. »

Bon, me voilà repartie un peu déçue car j’aimais les bavardages d’Anna mais j’ai bien compris que tout le monde se dépêchait pour finir au plus tôt.

Alors, moi aussi, j’y mets le paquet. A la fin de la matinée, Anna me rejoint :

« J’ai fini mon étage. Où en es-tu ? 

- Il me reste plus que cette chambre.

- Je monte. Pour l’étage du dessus, si on s’y met à deux activement, dans une heure, nous avons fini. »

Elle s’en va et je m’active d’autant plus que j’ai compris que j’avais tout à y gagner à finir de bonne heure. Les vendredis seraient sportifs.

Je la rejoins mais nous partageons les pièces. Pas moyen de discuter et de comprendre ce qu’il se passe. Il me faudra attendre l’heure du déjeuner. Nous expédions le tout à une vitesse incroyable. Je suis crevée mais heureuse et me dit que cela signifie que j’ai peut-être mon après-midi.

Nous descendons à la cuisine. Madame Michelle tout en mangeant un simple sandwich, notre repas de ce midi, nous fait la check-list de la semaine mais surtout du jour. Tout le monde a fini ses corvées.

Elle termine en nous disant :

« Bon travail tous et toutes. Vous savez ce que cela signifie ? Que ceux qui ont les moyens peuvent partir. Quant aux autres, ils attendront 17H la navette qui les ramènera chez eux en prenant soin de ne pas salir. »

Tout le monde se félicite et rigole. Au travers les échanges, je comprends que tous et toutes ont des solutions pour rentrer chez eux. Serais-je la seule à devoir attendre 17H ?

Finalement, Sébastien me demande où j’habite. Il se trouve que plusieurs vont vers mon quartier mais ne partent pas avant 14H. Ils se proposent de me prendre. J’accepte avec grand plaisir. D’autant qu’il est déjà 13H.

Nous débarrassons tous la table et nous mettons à briquer la cuisine quand une sonnette retentit. Madame Michelle sort de la cuisine. C’est ainsi que Monsieur et Madame lui font signe qu’ils ont besoin d’elle.

Elle revient quelques minutes plus tard et m’annonce qu’ils m’attendent tous deux dans le grand salon cette fois. Et que, probablement, j’aurais besoin de prendre la navette de 17H si je ne suis pas revenue à 14H.

Je suis à la fois déçue car j’aurais aimé profiter de mon après-midi et contente car leurs jeux sexuels me plaisent et comblent mes envies. Mais bon, c’est vendredi…

Je toque à la porte :

« Entrez.

J’entre. Je les vois tous deux assis chacun à un fauteuil l’un en face de l’autre. Je m’assieds sur le troisième entre les deux.

- Qu’avez-vous décidé Lilas pour ce week-end ? Me demande Monsieur.

- Je vais rentrer chez moi. D’ailleurs, Philippe, sur la demande de Sébastien s’est proposé de me ramener. Le départ est prévu pour 14H.

- Et si vous restiez jusqu’à 17H. Nous pourrions tous trois nous amuser. M’indique Madame.

Comme pour me convaincre, Monsieur rajoute :

- Et si vous voulez, nous pouvons mettre une voiture à votre disposition. »

Je réfléchis et je me tâte. Madame a une robe légère. Je me doute qu’elle est nue sous sa robe accompagnée d’élégantes chaussures montantes.

Monsieur a une chemise et un pantalon avec des mocassins.

Je n’ai toujours pas donné ma réponse qu’une personne rentre sans invitation.

- Bonjour Charles, Bonjour Françoise. Alors, prêt pour ce week-end endiablé ? Oh mais vous avez de la compagnie. Veuillez m’excuser Mademoiselle.

Il se penche vers moi et je comprends qu’il veut que je tende la main pour la baiser. Je le fais.

Il prend un fauteuil non loin de là, l’approche et rejoint notre petit groupe.

- Vous pouvez y aller Lilas. Je vous souhaite un bon week-end.

- Bon week-end à vous aussi Monsieur et Madame. »

J’ai compris au regard de Madame qu’elle n’appréciait guère l’entrée sauvage de cet homme. Hors de question de jouer. Je monte ma chambre, me change et prépare un peu mieux ma valise pour le week-end.

J’arrive juste à temps. Ces messieurs s’impatientent. Ils me raccompagnent. Et me voilà chez moi.

Après avoir vécu dans du luxe, mon chez-moi me paraît beaucoup plus fade. Il faudra que je change la décoration. Je mets mes fringues dans la machine et je lance une batterie de textos.

C’est cool, ce soir, nous allons aller en boîte de nuit avec les copines. Mon terrain de chasse favori.

En attendant, je range, je nettoie, je bouge des meubles et comprends vite qu’il faudrait plus que cela pour que cet appartement ait une image plus convenable à mes yeux.

Je mets une petite robe sexy, pas de sous-vêtements. Si je veux un homme, il vaut mieux mettre toutes ses chances de son côté. Je retrouve mes copines à un bar. Que c’est bon de les revoir. Pour le premier mois, mes employeurs ont accepté que je sois payée à la semaine. Alors, je rince comme il se doit mes copines mais que c’est bon de boire.

Elles me trouvent changer et me posent un tas de question sur mon boulot. Elles connaissent ma vie sexuelle débridée et atypique mais je n’ose pas leur expliquer tous les tenants et aboutissants. Je leur parle de Julien que j’ai nu par hasard et que j’ai dû me combler avec le fameux Sébastien.

Bien évidemment, rien ne les étonne. Comme le fait qu’un groupe d’hommes finit par nous accoster. Pas de boîte de nuit pour ce soir mais peu importe, quoi demander de mieux que d’être en amies avec la possibilité de se choper un beau gosse pour la nuit.

En t’écrivant, je me rends compte que mon langage est différent quand je suis là-bas et quand je suis chez moi. Sûrement qu’ils déteignent sur moi. Un beau brun, grand comme je les aime avec de longs doigts fins s’intéresse plus particulièrement à moi. Et je sais que la longueur des doigts donne une estimation de la longueur de son sexe.

Alors, comme lui habitait à deux minutes, nous sommes allés chez lui. A peine que je suis rentrée, qu’il m’embrasse fougueusement. Ma robe est vite dégrafée. Il se déshabille tout en me montrant le chemin de sa chambre.

Il me laisse m’allonger sur le dos. Il vient à ma bouche m’embrasse. Il descend et m’embrasse tendrement, sensuellement mon cou. Ses mains ne sont pas en reste, elles sont sur mes seins avant qu’il décide de les manger.

Hmmm, j’adore mais surtout ne t’arrête pas. Il glisse un doigt en moi.  Je gémis. Oh oui, c’est trop bien parti. Il descend et y glisse sa langue. Il commence un cunnilingus. Mais je rends compte que mon plaisir, même si présent, il manque quelque chose. Mais quoi ?

Pourquoi je ne me concentre pas sur mon plaisir ? Alors j’essaie de ne plus penser, de laisser mon corps agir mais impossible. Je ne peux pas prendre mon pied. En tout cas, pas ainsi.

Alors, je lui dis : « A mon tour. »

Il s’allonge à son tour sur le dos. Je lui fais la même chose. Des baisers de se bouche à son sexe en passant par son torse et son ventre.

Sa bite est pas mal. Un tantinet plus grosse me serait allé. Mais bon, on fait avec ce que l’on a comme on dit. Je la prends en bouche. Mon plaisir revient, je gémis.

Je change de position afin que nous fassions un 69. Quel plaisir qu’il mange ma chatte pendant que je lui fais une fellation.

Je sens de nouveau sa langue en moi. Il me mord une première fois et voyant mon plaisir, il reprend. Je fais des va-et-vient avec son sexe et suis le rythme qu’il m’impose.

Je sens qu’il va éjaculer mais non, je n’ai pas encore eu tout ce que je voulais. Je me relève mais c’est pour mieux m’empaler sur son sexe dur. Mon visage face au sien. Il joue avec mes seins tandis que je bouge mon bas rein. J’adore ce sexe en moi. Mais encore une fois, quelque chose me manque.

Peu importe, ce n’est pas le moment d’y penser.  Je veux ma jouissance et je veux mon orgasme. Seulement, il éjacule bien trop vite. Je continue un peu mais que faire quand une queue se ramollit.

Je m’allonge à côté de lui et me rend compte que même si le plaisir est là, quelque chose me manque.

Je me lève du lit. Il paraît étonné et lui explique que je préfère dormir chez moi. Il refuse que je sorte ainsi et rentre en métro. Alors il m’appelle un uber et m’accompagne même jusqu’à la voiture.

« Je sens que tu es le genre de nana qui aime les coups d’un soir mais si jamais cela te dit, voici ma carte. »

Je rentre et je viens me confier à toi. Pourquoi je n’ai pas pris mon pied. Avant, ce genre de choses m’aurait rendu folle. J’aurais eu au moins 3 orgasmes. Et là, aucun. Mais avant, avant quoi ?

J’essaie de réfléchir : Avant ce contrat. Aurais-je changé en une semaine ? Et pourquoi le sexe, simplement le sexe ne me procure plus le même plaisir ?

Bon, pas le choix, cher ami. Va falloir que je me le procure seule. Alors, je vais t’abandonner et me livrer un bon Wand chauffant. C’est mon préféré celui-là et surtout je suis sûre qu’avec lui, j’aurais au moins deux orgasmes.

Je te souhaite une bonne nuit mon ami journal.

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1 commentaire:

  1. Magnifique il est évident que ton contrat te bloque. Merci et au prochain épisode. Amicalement

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