Cher journal,
J’ai eu beaucoup de mal à m’endormir
cette nuit. Alors je me suis mise à lire les deux contrats. Le premier est
somme toute classique et ressemble beaucoup à ceux que j’ai déjà signé. Aucun
problème pour moi.
Quant au second, le titre m’intrigue
« Contrat BDSM ». Et comme une imbécile, j’ai oublié d’emmener mon
ordinateur portable. Heureusement que nos téléphones nous permettent de faire
des recherches.
Je découvre qu’il s’agit d’un
contrat entre une soumise et son maître. J’ignorais que je devenais une
soumise. Il faut dire qu’ils m’ont bien fait comprendre que je devais obéir à
tous leurs envies, désirs et ordres. Et j’avoue que jusqu’à présent, cela me
plaît.
Je me mets alors à lire ce contrat
qui, je l’avoue me surprend. Te le détailler serait fastidieux. Tout ce que tu
dois savoir c’est que je consens à toutes pratiques sexuelles sous réserve de
mon consentement. Si je refuse, aucune conséquence si ce n’est que Monsieur et
Madame s’interrompent. Il existe effectivement un mot de sécurité que je dois
choisir et qui met un terme final à la séance. Je choisis « Tartempion. »
Il existe également une liste de
pratiques auxquelles je dois dire oui ou non. J’avoue que pour certains mots,
une recherche est nécessaire. J’avoue que j’ai mis oui à la majorité. J’ai
refusé les baffes, les crachats et l’uro.
Je finis de signer et pars sous la
douche pour me préparer. Mais voilà, il est encore tôt et je m’ennuie. Je
prends les contrats, mon uniforme de la veille et descends. Je dois avouer que
la demeure sans le remue-ménage des domestiques est quelque peu glauque.
Je dépose mon uniforme dans la
buanderie et me dirige vers le bureau de Monsieur. Il est vrai que j’ignore ses
habitudes mais je me dis qu’il doit sûrement dormir.
J’ouvre la porte. Ouf, personne. Je
n’aurais pas aimé être surprise. Je m’approche du bureau et dépose les contrats
bien en évidence jusqu’à ce que mon regard soit attiré par un document où mon
nom figure. Je suis bien trop curieuse. Alors, je m’approche et plus près :
« Mais que faites-vous ?
Je sursaute et me retourne.
- Je venais juste vous déposer les
contrats signés. Je ne voulais pas vous déranger Monsieur.
- En êtes-vous sûre ?
J’avoue que sa question me laisse
perplexe, aurait-il quelque chose à cacher ?
Toutefois, hors de question de
baisser les yeux, il saurait que je ne dis pas toute la vérité. Il ferme la
porte et s’approche de moi.
Je dois dire quelque chose, vite…
- Ce bureau a l'air d'être fait dans
un bois si joli. J’ai juste voulu le toucher Monsieur.
Mais qu’est-ce que je raconte moi ?
Suis-je crédible au moins ?
Il me jauge. Allez, croyez-moi
Monsieur, je vous en prie. Je veux rester encore. Ce n’est que mon deuxième
jour.
- Avez-vous signé les deux contrats
?
- Oui Monsieur.
- Avez-vous compris tout ce qui y
était compris ? Surtout pour le contrat BDSM ?
- A vrai dire, certaines pratiques m’étaient
inconnues et j’ai dû faire des recherches pour les découvrir.
- Avez-vous un exemple en tête ?
Il est vraiment très près de moi et
je sens son désir pour moi. Je n’ose baisser les yeux pour voir s’il bande.
- Le bondage Monsieur.
- Avez-vous coché Oui pour cette
pratique.
- Oui Monsieur.
J’avais bien compris qu’il s’agissait
de ligoter son partenaire. Oh la la, comment je peux avoir envie de sexe dès le matin.
Sûrement la faute à Monsieur.
- Ne bougez pas.
Il se met à côté de moi, je sens son
odeur. Hmm, elle est envoûtante.
Il écarte tout ce qu’il y a sur le
bureau et se remet devant moi. Il glisse ses mains derrière mon dos et dégrafe
mon uniforme tandis qu’il m’embrasse à pleine bouche.
Je me rends compte que c’est mon premier
baiser avec lui. Mais quel baiser ? Fougueux, sauvage, désir, envie. Oh
oui qu’il me prenne. Oh qu’il me donne des ordres. Du moment qu’il abuse de
moi, de mon corps, qu’il me fasse hurler de plaisir.
Mon uniforme glisse à terre. Il me
soulève et me fait asseoir sur le bureau.
Il s’arrête de m’embrasser et m’ordonne :
- Mains derrière le dos ! Ne
bougez pas. Vous avez bien lu que si vous êtes désobéissante, vous serez puni ?
- Oui Monsieur.
- Non Maître.
- Oui Maître.
Il s’éloigne et je le vois enlever
sa ceinture. Je me rends compte de l’image que nous devions renvoyer. Moi nue,
assise sur le bureau. Monsieur habillé proche de moi. Bizarrement, je comprends
mieux pourquoi il me considère comme une soumise.
- Le Bondage consiste à vous
attacher et à abuser de vous comme bon me semble. Je préfère des menottes ou
des cordes mais vous m’avez pris par surprise. Vous êtes une vilaine.
Je ne sais quoi répondre. Il entoure
sa ceinture autour de mes poignets et serre très fort. Je me rends compte que
si je le voulais, je pourrais me détacher mais où serait le plaisir ? D’autant
que perdant mon sens le plus important, je me sens à la totale merci de cet
homme.
Ma chatte en est toute humide et je
n’ai qu’une hâte, qu’il m’allonge et me prenne. Mais Monsieur, pardon Maître,
veut jouer avec moi.
Il s’empare de mes seins et me
regarde. Je sais qu’il m’analyse et je vois un sourire malicieux poindre.
- Vous aimez cette situation. Mais
je préfère vérifier.
Il libère un de mes seins, mets un
doigt dans ma chatte et le mets dans sa bouche.
- J’adore votre goût. »
Il caresse de nouveau mes seins,
titille mes tétons. Je crie de surprise. Oh la la, on ne m’avait jamais fait
cela avant. Oui, je ressens une petite douleur mais rien de comparable au
plaisir qu’il s’ensuit. Il entreprend alors de prendre un de mes tétons en
bouches et le mord fortement.
- Hmmm
Il s’interrompt juste pour me dire :
- Vos seins sont savoureux. J’adore.
Mais attention, si vous bougez, je vous punis comme le stipule le contrat.
Il s'empare alors du deuxième avec
sa bouche. Je fais mon possible pour rester immobile mais j’ai tellement envie
qu’il me prenne là maintenant, sauvagement…
- Vous allez apprendre à m'obéir. Je
vais vous libérer mais vous allez vous mettre à quatre pattes par terre.
Il met les mains dans mon dos et me
libère. Il s’écarte. Je suis prête à tout pour qu’il me prenne. Je déteste la
frustration et hors de question qu’il me laisse languir ainsi.
Je descends, fais quelques pas et me
mets à quatre pattes. Oh oui, une bonne levrette, il n’y a que cela de vrai. J’adore
quand les messieurs sont sauvages à tel point que je sens leurs couilles me
donner des coups. Cela ne fait qu’accroître mon plaisir.
Toutefois, rien ne se passe, il me
laisse ainsi. Faut-il que je le supplie ?
- Pour la première punition, ce sera
3 sur chaque fesse.
Je sens le premier coup de ceinture.
Certes, j’avais déjà reçu des fessées mais pas avec un accessoire. Aïe, cela
fait mal mais bizarrement, j’en redemande.
Au deuxième coup, je crie à la fois
de douleur et de plaisir. Suis-je normale ?
La troisième tombe, je suis folle. J’ai
beau avoir un peu mal, les fesses rougies, je suis en extase, au bord de l’orgasme.
Est-ce normal ?
- Je vois que vous aimez les
fessées. Mais le but est que vous appreniez la leçon. Toutefois, si c'est
vraiment insupportable, dites-le-moi.
Je n'ai pas le temps de répondre, la
quatrième tombe. Oh oui, Maître, vous pouvez encore continuer. Viennent les
deux derniers coups.
Je me rends compte que je suis
essoufflée, que mon excitation est à son maximum. Va-t-il me combler ? Des
secondes passent mais que dois-je faire ? Rester ainsi ? Me relever ? Dans le doute, j’attends.
Je finis par entendre des
froissements de vêtements. Des mains caressent mes fesses. Elles sont tellement
sensibles que je gémis de suite. Monsieur les lèche et chose incroyable
continue en léchant mon anus. Hmm, j’adore, continuez Maître. J’ai envie de
vous, donnez-moi du plaisir.
- La demoiselle aime l’anus. J’adore
la sodomie.
Il recommence son coup de langue
dans mon anus et y reste longtemps tandis qu’il me doigte la chatte. Impossible
de ne pas bouger, mon bas rein accompagne ses mouvements, suit son rythme.
Il retire sa langue et finit par
remplacer ses doigts par son sexe. Je hurle de plaisir.
Il reste immobile. Mais j’en ai trop
envie, je bouge.
- Qui vous a dit de bouger ?
Vous êtes une vraie chienne comme je les aime. La prochaine fois, je vous
mettrais un collier et une laisse. Juste pour vérifier que vous aimez l’humiliation.
Je ne sais pas quoi dire mais rien
que d’imaginer l’image qu’il m’a mise dans la tête, il pourrait me les imposer dès maintenant. Mais non, parce qu’il se retirerait et j’ai trop envie de
sentir ses coups de reins, de sentir sa bite au plus profond de moi.
Il fait quelques va-et-vient
sauvages, bestiaux et malheureusement éjacule bien trop vite pour moi. Il le
sait alors il continue jusqu’à obtenir de moi des cris rauques, animaux
permettant d’exprimer le fameux orgasme. Celui qui me fait manquer d’oxygène, m’empêchant
de m’exprimer mais qui s’accompagne d’une chaleur que j’adore.
Il se retire et se rhabille :
- Relevez-vous. Mais ne venez plus
jamais dans mon bureau quand je n'y suis pas. »
Je me relève, remets mon uniforme et
quitte son bureau comme une pestiférée. S’il me traite ainsi à chaque fois qu’il
me surprend dans son bureau, je suis prête à recommencer. Mais une petite voix
me dit que ce n’est pas une bonne idée.
Ne sachant que faire, je me rends à
la cuisine et me rends compte que c’est l’heure du petit déjeuner. Combien de
temps suis-je rester dans le bureau ?
A peine je rentre que j’entends une
voix :
« Lilas, vous êtes en retard.
Je lève la tête, c’est Madame
Michelle.
- Désolée Madame, j'étais avec
Monsieur.
Elle aussi me jauge. A croire que
tous se méfient de moi.
- Asseyez-vous et mangez, je
voudrais vous parler.
Je m'installe mais mes fesses
rougies sont encore douloureuses. Ma grimace de douleur n'échappe pas à Madame Michelle.
Elle parle bas de manière à ce que je sois la seule à entendre ses propos.
- Je m'en doutais. Anna m'a dit que
vous appreniez vite mais que vous avez encore des choses à apprendre.
Je reste silencieuse. Je pensais m’en
être bien tiré pourtant. Faut croire que non.
- Les Maîtres font ce qu'ils veulent
mais je veux vous mettre en garde. Ils ont vraiment des pratiques spéciales. Si
vous êtes encore là et que vous supportez vos fesses endolories, c'est que cela
vous plaît. Mais je vous mets en garde, n’allez pas au-delà de vos limites.
- Comment cela ?
- Ils sont comme des enfants. Ils
ont un nouveau jouet, ils veulent jouer avec jusqu'à le casser et le remplacer.
- Le casser ?
- Ne vous laissez pas détruire.
Dites stop quand vous atteignez votre limite, c'est le conseil que je vous
donne. Je voulais vous faire nettoyer les toilettes mais cela va être trop
compliqué pour vous. Alors, avec Anna, après avoir mangé, vous allez changer
les draps et aérer les chambres à l’étage des Maîtres.
- Bien Madame.
- Vous avez l'air d'être une
gentille fille. Faites attention à vous. »
Je tourne la tête vers Anna, elle me
sourit. Comme la veille, nous nous retrouvons dans la buanderie pour
distribution des tâches même si je connaissais déjà la mienne. Anna se dirige
vers une bannette remplie d’une pile de draps et me dit :
« Veux-tu bien prendre les deux
plumeaux s’il te plaît ? »
J’obéis et la suis à l’étage. Elle
me parle de sa soirée, de son petit ami, de ce qu’ils ont regardé la
télévision. Je me demande si elle supportait le silence ou si elle parlait parce
qu’elle en avait peur.
Nous avons donc changé les draps, passé
le plumeau et aérer toutes les chambres au niveau de l’étage des maîtres. Nous
y avons passé la journée. Les chambres étaient quasiment identiques si ce n’est
le décor. Elles étaient bien plus grandes que nos chambres à nous mais avaient
toutes les mêmes meubles : un grand lit douillet, des tables de chevet de
chaque côté, un secrétaire, un meuble soutenant une télévision. Dans la chambre
des Maîtres à proprement parlé, se trouvait également une coiffeuse. Sûrement
celle de la maîtresse de maison.
Certaines chambres avaient des
tapis, d’autres non. Certaines avaient des tableaux d’autres non. Toutefois,
dans la dernière, je remarquais un petit coffre fermé à clef. J’en fais la
remarque à Anna :
« Toutes le chambres possèdent
un coffre mais j’ignore ce qu’ils contiennent. J’ai essayé de tous les ouvrir
mais rien à faire. Alors j’ai laissé tomber. »
Cette demeure a bien des secrets et
j’aimerais beaucoup les découvrir.
Nous descendons avec le reste des
draps sales et Madame Michelle m’indique que je suis attendue dans le petit
salon. C’est vrai que ce n’est pas un terme que j’ai beaucoup entendu mais je m’y
fais.
Je toque et après avoir obtenu l’autorisation,
je rentre :
" Je voulais vous voir car Charles m'a raconté ce qui s'est passé ce matin. Comment l'avez-vous vécu et
soyez sincère.
Décidément, entre Monsieur qui me
jette comme une pestiférée et Madame qui est directe, je ne sais que penser de
ce couple assez étrange. Je me revois ce matin dans le bureau et lui réponds :
- J’ai adoré lorsqu’il m’a ligoté et
a joué avec mes seins. Quant aux coups de ceinture, j’avoue que j’ai du mal à
comprendre comment une douleur peut se mêler à autant de plaisir. Mais quelle
apothéose quand il m’a pris en levrette. Je dois dire que dans l’ensemble, j’ai
adoré.
Elle me regarde dans les yeux :
- Je sais que je vais me répéter
mais sachez une chose, si quelque chose vous déplaît, n’hésitez pas. Certes,
vous êtes à notre service pour nous satisfaire, mais il ne faut pas vous sentir
obligé de quoi que ce soit. Par contre, ne rentrez plus dans ce bureau sans
autorisation. C’est compris ?
- Oui Madame.
Y aurait-il encore un secret dans le
bureau ? Décidément, qu’ont-ils à cacher ?
Une personne toque à la porte.
Serait-ce Monsieur qui viendrait jouer avec nous deux comme la veille. Et non, Madame
Michelle entre avec un homme. Au vu de son attitude et sa mallette, je
comprends qu’il s’agit d’un médecin. J’avais oublié, la fameuse prise de sang.
Toutefois, avant de me le faire, il
fait les examens habituels comme la prise de tension, des questions sur ma
santé…
Lorsque le médecin se lève, j’en
fais de même mais Madame me stoppe :
- Restez assise s’il vous plaît.
Elle le raccompagne à la porte, se
dirige vers un placard, l’ouvre et en sort un fouet.
Alors oui, j’ai désobéi ce matin. Oui,
j’ai eu des coups de ceinture et même si cela m’a plu, mes fesses s’en
souviennent encore. Stupeur, elle pose le fouet à côté de moi et se déshabille
et se trouve alors nue devant moi.
Qu’elle est belle. Son corps et
magnifique et que l’on soit femme ou homme, impossible de ne pas vouloir la
désirer. Elle s’allonge sur le ventre sur un autre canapé et m’ordonne :
- Fouettez-moi. 5 sur chacune des
fesses et surtout ne le faites pas au même rythme.
Ai-je bien entendu ce qu’elle me
demande ? Le fouet n’est donc pas pour moi ? Mais comment oser
marquer un corps aussi beau ?
- Vous voulez être punie ?
Je saisis le fouet, m’approche d’elle
et lui donne le premier coup. Mais ne sachant m’y prendre et de peur de lui
faire mal, j’y vais doucement :
- Plus fort. »
Je mets toute ma force sur le deuxième. Ma maîtresse gémit immédiatement. L’entendre prendre du plaisir m’en
donne, je sens que ma chatte ne va pas rester sèche bien longtemps.
Je lui donne le nombre de coups
ordonnés et j’ai cru entendre un orgasme de sa part. Quant à moi, si personne
ne s’occupe de moi, un plaisir solitaire devrait calmer mes envies ainsi
éveillées.
Je m’écarte et attend la suite car j’ignore
finalement ce que je dois faire.
Elle se relève, se met face à moi et
patiente. J’ignore ce qui me prend mais certainement une pulsion. Je me jette
littéralement sur elle et l’embrasse pleine bouche. Mes mains se positionnent
naturellement sur sa poitrine si douce.
Je titille ses tétons, les tord
tandis qu’elle dégrafe mon uniforme et la laisse me caresser mes fesses, mon
dos, mon ventre mes seins.
Une nouvelle fois, je prends l’initiative
de descendre une de mes mains dans son intimité mais elle me stoppe. Elle s’écarte,
s’allonge sur le dos sur le canapé et m’ordonne :
« Grimpez sur moi et allez
jusqu'à l'orgasme. Quand vous l'aurez eu, allez-vous en et ne vous occupez pas
du mien. »
J'obéis sans hésitation tellement je
la désire, tellement je veux encore du plaisir. Je monte sur elle en prenant
garde à ne pas lui faire mal, je fais en sorte que nos 2 intimités se touchent
et commence à me frotter contre la sienne. D'abord doucement puis en
accélérant.
Je la vois gémir, je vois son désir me posséder, je la vois me dévorer des yeux. Elle s'empare de mes seins à
pleine main. Elle joue avec ne faisant qu'augmenter mon plaisir. Oh oui, tordez
mes seins, prenez-les en bouche si vous êtes souple mais surtout ne vous
arrêtez pas Maîtresse. Continuez.
Je lâche prise, cela devient de plus
en plus facile pour moi, je laisse mon corps bouger, s'accorder à son rythme.
Je la regarde prendre du plaisir. Je la regarde me désirer. Je la regarde
savourer le mien.
Nos gémissements sont accordés mais
est-ce seulement des gémissements ou des cris ? Je m’en fiche, je veux que
cela s’accélère, je veux sentir de nouveau cet orgasme. Je mets mes seins sur
ses seins, je les titille, je les tord et je suis le rythme de nos bas rein
respectifs.
Oh oui, encore. Je ne veux pas que
cela s’arrête. Elle lâche un de mes seins et mets deux doigts dans mon
intimité, je la laisse faire, je la veux. Je souhaite qu’elle me fasse grimper.
Et ses deux doigts en moi remue que pour me rendre folle, que pour accélérer l’orgasme
qui mets du temps à arriver.
Mais il peut prendre son temps. Je
vois l’image que nous renvoyons ne rendant que plus forte l’excitation. Oh non,
pas déjà !!! Mais si, il est là. Je ferme les yeux car c’est ainsi que j’aime
le savourer, le laisser m’envahir, celui qui est simplement un orgasme.
Je ralentis naturellement. Elle
retire ses doigts et les mets dans sa bouche :
« Mon mari a raison, vous êtes
succulente.
- Alors, elle a su te satisfaire ?
Je tourne la tête surprise, c’est
Monsieur. J’étais tellement prise par nos plaisirs que je ne l'ai même pas entendu entrer.
- Oh oui. Je pense qu’elle ne le
sait pas mais elle est switch.
Je me relève, me rhabille et demande :
- Switch ?
- Dans le BDSM, il existe des
personnes dominantes celles qui donnent les ordres. Ensuite, des soumises,
celles qui aiment obéir. Les switchs sont les personnes qui sont capables
d'être l'une ou l'autre en fonction de la situation. M'informe Madame.
- Mais comment savez-vous que je
suis switch ?
C'est Monsieur qui prend la parole :
- Vous humilier, vous donner des
ordres, vous punir vous excite au plus au point. Ce soir, vous avez fouetté ma
femme. Sitôt terminé, vous vous êtes jeté sur elle. Ce qui vous a excité au
plus haut point également. Vous aimez dominer et vous aimez vous soumettre.
Je reste bouche bée par cette
révélation.
- Allez manger. »
J'obéis à l'ordre de Monsieur. Même
si je suis à peine remise de mes émotions. Je vais à la cuisine mais il est
bien trop tôt. Je monte me changer avant d’aller dîner.
La soirée se passe le mieux du
monde, je participe à des jeux de société avec les autres domestiques. J’apprends
ainsi à les connaitre et il est vrai que j’ai bien rigolé.
Mais je n’avais qu’une hâte tout te
raconter car je dois dire entre Madame Michelle qui me demande de faire
attention, d’avoir été prise par Monsieur et par Madame, c’est quand même
extraordinaire.
Le pire, c’est que je n’ai même pas
vu Monsieur qui nous observait. Était-il là depuis le début ? A dire vrai
peu importe mais rien que de te l’avoir raconté, je les désire encore l’un comme
l’autre. Alors, tu sais quoi, je vais t’abandonner, utiliser mon gode pour mon
plaisir personnel et te souhaiter une bonne nuit.
Très bien raconté et très erotique. J'adore merci
RépondreSupprimer