mardi 5 octobre 2021

Jour 4 - Frustation, Plaisir et sauvagerie




Cher journal,

Voilà quelques jours que je suis dans cette demeure et je dois avouer que si je n’écrivais pas chaque soir ce qui m’arrive, je n’en croirais pas mes yeux.

Je me suis levée comme à mon habitude et suis partie à la douche. Sauf que j’ai oublié de fermer la porte. Et comment dire, Julien, un jardinier est entré à ce moment-là.

Il a posé ses affaires et a ouvert la cabine de douche. Nous avons tous les deux criés de stupeur même si j’ai pu apercevoir un joli membre dur.

Il a pris ses jambes à son cou et est sorti. Suis-je aussi effrayante que cela ?

Je finis ma douche et m’habille. Je descends à la cuisine et m’aperçois qu’il fait tout pour m’éviter ou pour ne pas croiser mon regard. Il serait aussi timide ? Car d’après moi, son corps et son membre sont magnifiques. Dommage que je sois engagée envers Monsieur et Madame.

Madame Michelle nous donne ensuite les tâches du jour. Pour Anna et moi, ce sera nettoyer le sol de tout le bas. Aucun problème. Nous nous emparons de tout ce dont nous avons besoin et nous voilà parties dans nos tâches.

Je sais que je t’ai habitué à des surprises, à du sexe sans prévision mais ce matin, je t’assure qu’hormis mes corvées, rien ne se passe. J’interroge toutefois innocemment Anna sur Julien.

Apparemment, il est orphelin, il a été recueilli par Madame et Monsieur et l’aident du mieux qu’ils peuvent. Mais Julien fait partie des hommes qui veulent se construire seuls, qui veulent que leur réussite ne soit dû qu’à eux.

Je l’admire, il a de bonnes valeurs mais je ne cesse de penser à son sexe. Alors je contourne le sujet et demande s’il a déjà connu des femmes. A ce niveau, elle ne sait pas grand-chose. Etant réservé et timide, il ne se confie qu’aux autres jardiniers qui sont loin d’être bavards.

Bon, je n’en saurais pas plus sur lui mais d’après les propos d’Anna, un coup d’un soir ne l’intéressera certainement pas. Mais que dis-je ? Avec le contrat, ne suis-je pas exclusivement dédié à Monsieur et à Madame ? Il faudrait que je leur pose la question.

Mais suis-je normale ? Je suis payée à faire des corvées et mes pensées sont obnubilées par le sexe d’un homme que je ne connais pas ?

Peut-être suis-je nymphomane ? Quelles positions il aime ? S’il a peu d’expérience, certainement le missionnaire ?

Lorsque l’heure du déjeuner arrive, nous avons à peine terminé le bas du rez de chaussée. Nous n’avons fait que la partie droite en ayant commencé par la cuisine.

Le déjeuner est fort animé et en joie. J’adore vraiment l’ambiance dans l’équipe. Je participe gaiement à la conversation générale. Je m’adresse alors à Julien qui devient rouge pivoine et s’en sort en balbutiant une phrase incompréhensible.

Les autres le taquinent en disant qu’il ne devrait pas être aussi timide surtout envers une aussi jolie femme. Alors, on m’a remarqué. J’ai bien vu qu’un autre jardinier, Sébastien ne serait pas contre une invitation dans ma chambre. Cela reste à voir. Mais comment puis-je avoir autant envie de sexe. Après tout, depuis que je suis ici, j’ai eu droit à toutes sortes de pratiques sexuelles et là, n’en ayant aucune, j’y pense.

Alors que je m’apprête à suivre Anna pour terminer notre corvée du jour, Madame Michelle se met devant moi et m’indique que je dois monter dans la chambre des Maîtres.

Ah enfin ! Pourquoi est-ce que je réagis ainsi ? Ce n’est pas parce que je suis leur jouet sexuel qu’il doit forcément se passer quelque chose chaque jour, non ?

Je monte à l’étage et toque à la porte.

Monsieur m’ouvre la porte. Madame porte une robe légère transparente laissant entrevoir tout son corps. Lui est torse nu mais porte un pantalon. Ils sont tous les deux pieds nus.

« Venez-vous agenouiller ici et vous n’avez pas le droit de bouger sinon nous vous punirons.

- Bien Mon… Maître.

- Cela commence à rentrer, c’est très bien. »

Le coussin est posé à côté du lit et je m’agenouille dessus de manière à être le plus confortable possible. Je me doute de ce qui m’attend mais si c’est bien cela, je vais me sentir frustrée.

Maître s’approche de Maîtresse et ils s’embrassent devant moi comme si de rien n’était. Je sens leur désir, leur passion et je dois dire que cela est loin de me laisser indifférente. Monsieur caresse sans aucune pudeur Maîtresse. Il a ses mains sur ses seins qu’il saisit avec sauvagerie, les serre fortement. Maîtresse gémit mais n’est pas en reste. Elle déboutonne le pantalon de Monsieur qui glisse à terre dévoilant son sexe dur.

Monsieur la relâche, se tourne vers moi. Maîtresse s’agenouille devant lui et ouvre grand la bouche.

« Lilas, je suis sûre que vous ne savez pas ce que signifie baiser une bouche. »

C’est lui qui s’insère en elle et entier. Maîtresse ne bouge pas. Elle subit avec plaisir d’être traitée ainsi. Maître lui me regarde droit dans les yeux.

- Etes-vous trempée Lilas ?

- Oui Maître.

- Tant mieux. »

Pendant quelques minutes Maître enchaîne les va-et-vient plus ou moins frénétiques. Je suis impressionnée, Maîtresse ne bouge pas mais arrive à émettre des gémissements de plaisir.

Je n’ai qu’une envie, enlever ma robe et jouer avec eux. Pourquoi ne pas être à la place de Maîtresse ?
Mais les règles étaient claires : ne pas bouger. Ce jour, ce serait signe de frustration.

Maître finit par m’ordonner :

« Au pied, dans la même position que votre Maîtresse. »

Youpi ! j’essaie du moins de ne pas me montrer trop enthousiaste. Je me lève et me dépêche sans aller trop vite de m’agenouiller et d’ouvrir la bouche comme ma Maîtresse.

Il se retire et vient insérer son sexe dur en moi. Dès qu’il le fait, je ferme les yeux mais les ouvre bien vite et voir que Maîtresse s’est relevée et m’observe avec délectation. A peine qu’il l’insère entièrement en moi que j’ai envie de vomir.

Il se retire et me laisse tousser. Allant mieux, je me remets en position et ouvre la bouche aussi grande que je le peux. Il s’insère de nouveau mais pas aussi profondément et abuse de ma bouche comme il convient.

Je gémis à mon tour de plaisir. Mais il est vrai que j’aimerais une chose, qu’il m’allonge sur le lit et me possède une nouvelle fois. Ce n’est pas moi qui décide. Je l’ai bien compris.

Il se retire et va au bureau.

« Mesdames, je suis joueur et je ne vais pas tarder à me vider. Alors voici un dé, si c’est pair, je prends Maîtresse. Si c’est impair, je prends Lilas.

Ni l’une ni l’autre ne disons rien. Après tout, nous sommes toutes deux à sa merci. Il lance le dé et pour moi, ces quelques secondes durent une éternité. Mais finalement, c’est le 2 qui l’emporte. Je suis tellement déçue.

- Je relance le dé, si c’est pair, je prends la chatte. Si c’est impair, je prends le cul. 

C’est ainsi qu’il décidera pour les prochaines fois ? Par un jet de dé. Je trouve cela presque offensant mais en même temps tellement excitant car finalement, c’est un minuscule cube qui décide du plaisir qui va être pris.

C’est le 5 qui sort.

- Lilas, mettez-vous debout sur le côté et n’en perdez pas une miette. »

J’obéis même si j’aurais aimé que ce soit mon cul qu’il possède. Maîtresse enlève sa robe qui ne cachait effectivement rien et s’allonge sur le ventre sur le lit.

Monsieur lui donne des fortes tapes à tel point que les fesses de Maîtresse rougissent. J’ai même cru que rien que par cette pratique, elle ait eu un orgasme. Il écarte les fesses et enlève ce qui semble être un rosebud. Il le pose sur une table. Je le trouve énorme. Mais sûrement que cela aide car son pénis entre aisément dans l’anus de Maîtresse qui crie son plaisir tout en me regardant.

J’avoue que j’ai la chatte humide, elle me titille et j’ai très envie d’être comblée. Je suis jalouse. Lorsque je lève les yeux, je m’aperçois que Maître me regarde, il semble fier. Il semble content de me voir ainsi. Il fait des va-et-vient rapides qui ne fait que rendre folle Maîtresse hurlant de tous ses poumons ce qu’il est en train de lui faire subir. Et il continue de me regarder. Je baisse les yeux et m’aperçois qu’il est rentré en entier en elle. Qu’elle est à un plaisir que je suis sûre de n’avoir jamais égalé. J’ai envie soit de la jeter à terre pour prendre sa place, soit de partir sachant la frustration qui m’attend.

Heureusement pour moi, Maître éjacule bien vite. Il se retire. Maîtresse reprend respiration et se lève à son tour.

« Je vous laisse le choix Lilas. Soit vous vous branlez ou vous vous godez devant nous et comblez enfin cette envie qui vous tiraille. Soit vous partez rejoindre Anna.

Me procurer un plaisir solitaire devant eux ? J’avais essayé nombre de pratiques sexuelles mais jamais au grand jamais je ne l’avais fait. En serais-je capable. Comme si Maîtresse lisait dans mes pensées :

- Nous avons des caméras partout dans cette demeure sauf dans les chambres et les salles intimes. Si vous rejoignez votre chambre, nous le saurons et vous punirons comme il se doit.

Et merde. Je ne peux même pas feinter. Je ne tiendrais pas jusqu’au soir :

- Je veux bien un gode Maître et Maîtresse.

Maîtresse se dirige vers le bureau où plusieurs jouets sexuels attendaient qu’on veuille bien les utiliser.

- Nue sur le dos, Lilas. 

J’enlève ma robe et obéit sans hésitation à Maître.

- Vous êtes une vraie candauliste. Nous voir vous a énormément trempé. Mais nous le sommes aussi. Toutefois, si cela est trop gênant pour vous, nous sortirons. »

Je prends note de cette remarque et apprécie cette marque d’attention. Je crois même que c’est la première depuis qu’ils ont décidé de m’utiliser comme jouet.

J’attrape le gode tendue par Maîtresse et l’insère en moi. Je ferme les yeux et reste à l’écoute de mon corps. Celui-ci me dit d’y aller doucement, délicatement mais j’entends très vite mes premiers gémissements même s’ils ne sont qu’un murmure.

Mon corps me dit d’accélérer et d’y aller frénétiquement. Je lui obéis sans aucune condition. Mes gémissements sont plus puissants et bruyants.

Ma main s’arrête brusquement. J’adore me stopper au moment crucial avant de repartir. Cela ne fait qu’accroître la jouissance qui m’envahit.

J’ouvre les yeux et je les vois tous deux avec un regard de gourmandise. Je reprends et essaie de maintenir leur regard tout en me laissant envahir par la chaleur, par les mouvements, par le plaisir. Je les regarde et les sens prêts à se jeter sur moi-même si je sais que cela ne sera pas pour tout de suite.

Je laisse m’envahir et exprimer cet orgasme qui m’oblige à ralentir, à reprendre possession de mon corps et de mes pensées.

« Je vous adore Lilas. J’ai bien vu que la frustration n’est pas votre fort et je vous promets que je n’en abuserais pas. Nous allons vous laisser. Prenez votre temps. Laissez le jouet sur une table de chevet et retournez voir Anna. »

Maître s’éloigne comme il l’a dit. Maîtresse reste quelques secondes et s’en va à son tour. Je reste là et essaie de me remémorer tout ce qu’il vient de se passer. Mais voilà en les revoyant tous les deux que ce soit en gorge profonde ou en sodomie, j’en veux encore. Cette fois, je fais moins ma timide et y vais franco avec le gode.

Allez rentre et tu vas y aller sauvagement. Vas-y ma main, fais-moi hurler. Chose que je ne fais pas car je refuse d’être entendue. Car finalement, je n’avais pas reçu cet ordre. Et de nouveau un orgasme monte bien vite en moi, moins puissant mais tout aussi plaisant. Sachant que cette fois, j’en avais fini, je pose le gode sur la table de chevet, me rhabille et essaie de me donner bonne allure face au miroir et retourne voir Anna.

Elle avait fait la moitié des pièces. Lorsque je la retrouve, je vois son regard bizarre sur moi. Je l’ai déjà vu. Certainement qu’elle sait que je jouais avec nos maîtres. Mais quelle émotion cela représentait chez elle ? Aucune idée.

J’essaie de la distraire avec les projets de ce soir. Elle finit par se dérider et me raconter ce qu’elle comptait faire. Rien de bien folichon mais au moins elle est repartie dans la discussion.

Seulement voilà, mes pensées ne cessent de retourner à Julien ou à ce début d’après-midi. J’avais encore envie de sexe. Suis-je si insatiable que cela ou parce que j’ai besoin d’une bonne queue en moi pour me sentir satisfaite ?

Nous finissons de bonne heure avec Anna. Je décide d’aller au jardin. Mais je n’y vais pas innocemment, je cherche le Julien mais ne trouve que le Sébastien.

« Alors, tu as joué avec Monsieur et Madame cette après midi ?

- En effet !

- Et cela te dirait que je te prenne moi aussi ?

Au moins, il n’y va pas par quatre chemins. Zut, j’ai oublié de demander si j’avais le droit. Je regarde à droite et à gauche mais personne. Et puis, j’en ai tellement envie.

- Ok mais à ma manière !

- Aucun souci chérie.

- Les chéries, tu oublies et c’est juste un coup comme cela !

- Cela me va parfaitement mais si tu veux rejouer, tu sauras me trouver. Suis-moi. »

Il m’emmène un peu plus profondément dans le parc ou serait-ce une forêt ? J’ignore ce que l’on peut dire.

Il se déculotte plutôt rapidement. Je m’appuie sur un arbre et me cambre :

« Je veux que tu me prennes la chatte ainsi !

- Des fessées ?

- Oui. »

Il enlève son pantalon et voit qu’il met un préservatif. Sage précaution. Je ne veux aucun problème de santé et encore moins avec Monsieur et Madame.

Il se met alors à me donner quelques fessées qui me rend folle d’excitation à tel point que je le supplie de me prendre.

Son sexe est plus petit que celui de Monsieur mais au moins, il me l’enfonce profondément et je lâche prise rapidement. Lui laissant abuser de mon corps comme il le veut en s’emparant de mes seins à travers ma robe. Je gémis ou je crie… bref, j’exprime mon plaisir d’être prise ainsi semi humaine semi animal.

Le bestiau est d’autant plus endurant qu’il arrive à me donner non pas un ou deux mais trois orgasmes. Jamais un homme n’avait réussi cet exploit avant que lui-même n’éjacule en moi.

Il finit par se retirer. Je me relève et me retourne. Il a un air satisfait qui m’énerve. Et pourtant, je l’ai laissé me baiser ainsi. J’étais ainsi réduite que je crois que n’importe qui aurait pu profiter de moi.

Peu importe, ne le supportant plus, je file à la douche avant de me changer. Je n’arrive pas à me détacher de cette après midi bizarre. Je touche à peine mon dîner et suis venu te rejoindre toi mon ami, toi mon confident, toi qui sais tout. Bon vu que l’écriture ne m’aide pas vraiment non plus à oublier, je vais m’affaler sur le lit et voir si la télévision peut y arriver.

Bonne soirée cher journal….

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