lundi 27 septembre 2021

Jour 1 - Mon arrivée

Cher journal,

J’ai hâte de te raconter ma première journée de travail !

J’étais loin d’imaginer ce qui m’attendait mais surtout hâte de découvrir la suite des évènements. J’avoue que pendant le week-end, j’avais envie de dire non car mine de rien, qui accepterait un travail de boniche accompagné d’un extra axé sur le sexe !

Moi, en fait. Sûrement que je suis dingue de le vouloir. Surtout qu’ils m’ont envoyé un règlement intérieur. Certes, il n’est pas long mais je n’ai pas le droit d’inviter des inconnus, il m’est fortement recommandé de retourner chez moi le week-end. Si je m’y refuse, je ne dois pas bouger de l’étage réservé aux domestiques même pour aller manger…

J’avoue que j’ai émis des réserves et me suis demandé si je ne faisais pas une connerie. Mais bon, lundi matin, devant ma porte à l’heure dite se trouvait une magnifique Mercedes luxueuse. Je n’y connais rien dans ces trucs qui roulent alors je ne peux pas te donner le modèle ou autre chose. Mais à l’intérieur, des sièges en cuir. Eh oui, mon pote, des sièges en cuir. Moi qui n’ai rien en cuir chez moi à part des vêtements particuliers.

Le chauffeur m’a pris ma valise et l’a mise dans le coffre pendant que je m’asseyais dans ces sièges confortables. Nous voilà partis. J’étais comme une gamine que l’on emmène dans un parc d’attraction. Je suis excitée comme une puce, impossible de tenir en place et je regarde par la fenêtre les paysages. Au début, beaucoup de villes mais ensuite, un paysage campagnard avec des champs, des prés, des vaches, des moutons…

J’avoue que je ne suis pas fan de la campagne mais bon le domaine est situé en plein milieu après un petit village. Comme si des seigneurs vivaient dedans et régentaient les villageois.

Peu importe, le chauffeur s’arrête devant une grande grille avec un interphone. Mais il utilise un badge. Nous entrons alors dans une petite forêt. J’ai l’impression qu’elle est immense et elle finit par aboutir sur une allée avec un grand jardin devant et derrière la maison.

Cette dernière n’en est pas une, je ne dirais pas non plus que c’est une maison. Mais elle est immense. Elle a plusieurs étages et il semblerait qu’il y ait des fenêtres partout. Je ne m’imaginais pas à quel point mes Maîtres (puisque c’est ainsi qu’il faut que je les appelle) étaient riches.

Le chauffeur m’ouvre la porte et m’indique que ma valise seront déposées dans ma chambre et que je peux entrer.

A peine je monte les quelques marches qu’un majordome qu’on dirait sorti du 19ème siècle voire du 20ème ouvre la porte. Bon, c’est mon estimation mais je n’ai jamais été fan de littérature ni d’histoire. Mais je pensais que cette race était disparue. Il faut croire que non vu qu’il y en a un qui m’accueille :

« Bonjour, Mademoiselle. Madame vous attend dans le hall

- Merci… Mais comment dois-je vous appeler ?

- Norbert, Mademoiselle. Bienvenue dans votre nouvelle demeure.

- Merci Norbert. »

Il ouvre plus grand la porte pour que je puisse rentrer aisément. J’avance mais je reste bouche bée. Un grand hall dégagé est présent avec la maîtresse juste devant l’escalier. Le plafond me semble infini avec une grande lucarne en haut permettant de le rendre lumineux. Je tourne la tête sur les côtes et m’aperçoit de 3 portes de chaque côté.

Je redeviens la petite fille timide âgée d’à peine cinq ans. N’osant pas parler et attendant que la maîtresse vienne à moi. Chose qu’elle fait naturellement :

« Bonjour Lilas, j’espère que vous avez fait un bon trajet ?

- Merci Madame. Il fut très bon.

- Je vais vous montrer votre chambre. »

Elle m’emmène au fond à droite et via une porte semi cachée, découvre un escalier caché. Elle m’explique que c’est celui qui nous est destiné aux domestiques et que jamais, au grand jamais, nous ne devons prendre l’autre y compris pour les corvées qui nous incombent.

Au premier étage, elle m’explique que ce sont les chambres de mes hôtes mais aussi de leurs invités quand ils en ont. Nous montons au second étage où nous nous arrêtons puisque c’est l’étage des domestiques. Je vois bien que nous pouvons monter bien plus haut. Le Troisième étage est l’espace domestique avec télévision, salle de détente et quelques chambres quand nous sommes nombreux. Et enfin, le dernier est tout simplement un immense grenier qui m’est bien sûr interdit et de toute façon fermé à clef…

Bizarre qu’un grenier soit fermé à clef mais bon, si tels sont les ordres, j’obéirais. Et puis, dois-je te rappeler que je suis à leur bon vouloir pour tous leurs désirs et envies. Alors, hors de question de les mettre en rogne pour une raison aussi stupide que celle d’assouvir ma curiosité.

Elle ouvre la porte et faisons le tour. Hormis la salle de bains et les toilettes qui sont communs, elle ne me dit rien sur les chambres. Elle me montre la dernière et me fait entrer. Je comprends que ce serait la mienne. Je ne suis pas obligée de loger chez eux la semaine mais vu la distance entre mon appartement actuel et leur demeure, c’est le mieux.

Pour une personne normale, ma chambre pourrait paraître minuscule. Pour moi, elle fait la moitié de mon studio. Oui, j’aime dire appartement mais en réalité, c’est un petit studio mais je m’y sens tellement bien.

Au milieu de la pièce accolé au mur, se trouve un lit qui semble si douillet. J’ai envie de l’essayer. Se trouve au-dessus plusieurs uniformes. Je suppose qu’ils me sont destinés.

De part et d’autre du lit se trouvent deux petites tables de chevets en bois marron foncé comme je les aime. A droite, proche de la fenêtre se trouve un secrétaire comme de l’ancienne époque avec une chaise adéquate. En face du lit, un meuble au-dessus duquel se trouve une télévision et à droite une armoire et une petite commode.

Au sol, je ne l’aurais pas deviné seule, se trouve un parquet mais il est recouvert d’un immense tapis qui fait quasiment la taille de la pièce.

Je n’en reviens pas. Cette chambre est charmante et je me croirais presque à l’hôtel. Elle m’explique que l’entretien de la chambre fait partie des corvées des domestiques à condition qu’elle soit parfaitement rangée. Autrement dit, ce n’est pas forcément moi qui la nettoierais mais si je mets trop le bazar, ce sera en plus de tout le reste.

Moi qui adore jeter mes fringues partout et attend de ne plus rien avoir avant de lancer une machine, va falloir que je sois plus consciencieuse.

Ma Maîtresse, cela me fait tout drôle d’écrire cela, se dirige vers le lit, prend un des uniformes et me le donne :

« Mettez-le que je vois si la taille choisie est la bonne.

N’ayant aucun paravent, je me doute de la réponse mais je préfère demander d’un air gêné :

- Où puis-je me changer, Maîtresse ?

- Cela vous dérange de vous changer devant moi ? »

Je la jauge et me demande si c’est un test qu’elle me fait passer. Après tout comme tout bon contrat, j’ai un préavis qui permet de l’arrêter à tout moment. Je suis également un jouet sexuel. Je ne dois en aucun cas l’oublier.

Elle s’assied sur le lit et attend ma décision. Je décide alors de me mettre bien en face d’elle. Je pose l’uniforme sur la table de chevet et la regarde tandis que ma main se glisse derrière mon dos pour défaire la fermeture éclair de ma robe.

Son regard change pour du plaisir, du désir. J’ai pris la bonne décision et mine de rien, cela réveille les miens.

Je me dandine sensuellement pour laisser glisser à terre la robe lui permettant de découvrir mon soutien-gorge transparent mais mettant tellement bien en avant mes seins, un string et des bas de la même couleurs agrafés à un joli porte-jarretelles en dentelles.

Je m’apprête à me saisir de mon uniforme mais Madame m’arrête :

- Vous devez porter votre uniforme en étant nue dessous. C’est notre exigence. Peut-être avez-vous besoin d’aide pour enlever le reste ?

Je comprends son message et c’est avec délice que je la défie. J’espère toutefois ne pas aller trop loin :

- Voyons-voir si vous en êtes capable Maîtresse. »

Elle se lève, s’approche de moi et un peu violemment, me retourne. Elle dégrafe le haut de mon soutif, fait glisser les bretelles sur mes bras, pose ma lingerie sur la table de chevet. Elle se saisit alors de mes seins avec ses mains.

J’entends sa respiration dans mon cou. Elle en profite d’ailleurs pour souffler afin que je sente la sensualité de son air. Ma chatte s’en trouve toute humide. Je n’avais jamais autant désiré être prise par une femme jusque-là.

Elle m’embrasse doucement, sensuellement le cou tandis que ses mains caressent mes seins, elle titille mes tétons déjà bien pointus. Je ne peux m’empêcher de gémir.

Elle les serre plus fort, fais des mouvements et j’avoue que j’adore cela. J’aimerais tant lui dire qu’elle aille plus loin, qu’elle me mange, qu’elle me dévore, que je suis à elle, qu’elle me possède, que je souhaite lui obéir. Mais ce serait gâché ce moment et de toute façon, je préfère gémir de plaisir que d’exprimer mes envies.

Madame lâche mes seins fait glisser ses mains jusqu’à mon porte-jarretelles pour le défaire et fait glisser mes bas jusqu’à mes pieds. Je ne regrette pas mon choix de lingerie même si visiblement, je n’en porterais plus pendant un bon bout de temps.

Sans crier gare, une tape tombe sur chacune de mes fesses me faisant gémir à chaque coup. Peut-on vraiment éprouver du plaisir avec des fessées. Est-ce parce que c’est elle ? Est-ce parce que son désir pour moi est tellement fort qu’elle réveille le mien. Elle continue jusqu’à ce qu’une petite jouissance sorte de ma bouche :

« J’adore »

Me souffle-t-elle à l’oreille comme si c’était un secret et que personne ne devait l’entendre.

Elle s’agenouille et entreprend de m’enlever mon string avant de me donner mon premier ordre :

« Appuyez-vous contre le mur. A mon avis vous en aurez besoin. »

Je lui obéis. Je sens alors un doigt puis deux qui font des va-et-vient dans ma chatte. Le plaisir est là et même si je le voulais, je ne pourrais cacher les premiers gémissements qui sortent de ma bouche. :

« Je savais que vous aimeriez me satisfaire. Je vais me régaler. »

Elle insère alors sa langue en moi. Je ne peux m’empêcher de sursauter et de gémir. A partir de ce moment-là, cher journal, je ne suis plus moi-même. Je ne vis plus que pour la jouissance qui m’envahit, laisser ce plaisir s’exprimer comme il en a envie. Je lâche prise et décide de ne plus contrôler mon corps. Il suit les mouvements de sa langue ou de ses doigts.

 Je me rends alors compte à quel point je suis à sa merci, ce qui ne fait qu’accroître mon excitation. Mes gémissements deviennent alors des cris que je ne cherche pas à retenir ou à camoufler. Oubliant totalement que je suis dans une demeure, à l’étage des domestiques et que probablement, l’on pouvait m’entendre.

Je me demande alors si je pourrais également la satisfaire de la même manière. A part une fois, je n’ai jamais goûté à des minous avec ma langue. Et si je n’y arrivais pas ?

Ce n’est pas le moment d’avoir des pensées négatives surtout en cet instant magique où mes jambes ont bien du mal à garder mon équilibre face à une telle situation. Heureusement que je l’ai écouté et que l’appui de mes mains sur le mur me permet d’être stable.

D’un coup, silence, je perds mon souffle, je ne peux plus m’exprimer. Cela ne signifie qu’une chose : l’ultime orgasme. Celui qui provoque une chaleur en moi et où tout plaisir peut se stopper maintenant sans frustration mais se poursuivre si l’on souhaite jusqu’au prochain.

Maîtresse l’a entendu. Elle se relève, s’assied sur le lit et me dit comme si cette scène n’avait jamais existé :

« Allez, l’uniforme. »

Que dois-je penser ? Il y a à peine une seconde, je succombais à sa langue et maintenant, je dois m’habiller. Mais je suis à ses ordres, j’ai signé pour cela. Je n’ose imaginer mes punitions, car cela faisait partie du contrat, en cas de désobéissance ou d’insatisfaction.

Je libère mes pieds de mes bas et m’empare de l’uniforme qui consiste juste à une robe noire fermant par une fermeture éclair et un tablier blanc. La tenue parfaite d’une soubrette mais en moins sexy.

« Je le savais ! Il vous va à ravir !

On toque à la porte et je réponds naturellement comme si cette chambre m’appartenait déjà :

- Entrez

C’est le Maître :

- Je voulais vous souhaiter la bienvenue. Cet uniforme vous va à ravir.

- Merci Maître.

- Alors tu l’as goûté ? Demande-t-il en se tournant vers sa femme.

- Oh oui et elle est délicieuse. Je pense que si elle est d’accord, elle saura nous satisfaire.

- Parfait.

Il se tourne vers moi avant de poursuivre :

- Mademoiselle, vous connaissez les conditions et j’ai hâte de vous goûter moi-même enfin, avec votre accord bien entendu.

D’un air espiègle, je réponds effrontément :

- A voir si vous saurez me satisfaire comme Madame vient de le faire.

- Vous me mettez au défi ! J’adore. Je savais que vous aviez un caractère rebelle et il va nous convenir. Je vous laisse terminer mais souviens-toi que nous attendons du monde ce midi.

- J’arrive Charles. 

Monsieur sort et nous laisse toutes les deux mais je vois dans son regard une inquiétude :

- Je vous ai dégusté sans vous avoir demandé votre accord. Est-ce que cela vous a gêné ?

- Vous m’aviez prévenu et j’avoue que j’ai adoré. Mais je dois dire que c’est une première pour moi.

- Parfait alors ! Mais je vous préviens nous avons tous deux des pulsions sexuelles alors attendez-vous à tout. N’hésitez pas si nous abusons ou allons trop loin.

- J’en prends note Maîtresse.

- Une dernière chose, c’est Monsieur et Madame en dehors des séances et Maître et Maîtresse lors de nos jeux. Oh mais l’heure tourne, il est temps d’aller déjeuner. »

J’ai à peine eu le temps d’assimiler cette nouvelle règle que nous revoilà dans l’escalier. Au rez-de-chaussée, nous faisons quelques pas pour ouvrir la porte où se dégage une bonne odeur faisant gargouiller mon ventre.

J’avoue que je n’ai jamais vu une aussi grande cuisine. Sur chaque mur, il y a des meubles, de l’électroménager et tout ce qu’il faut pour préparer des bons petits plats. Au milieu, une longue table est installée avec de nombreux couverts. Je comprends que c’est la pièce où nous autres, les domestiques, prendront nos repas.

Elle s’approche d’une femme qui est à côté d’une femme avec un tablier que je suppose être la cuisinière en chef. D’autres femmes et hommes ont la même tenue mais sont plus jeunes.

Celle qui lui parle est Madame Michelle, celle qui me superviserait. Madame me laisse entre ses mains et nous faisons connaissance. Elle m’explique qu’il existe une équipe du jour qui permet de nettoyer, de ranger et de maintenir cette immense demeure proprette. Au vu de la grandeur de la forêt et du jardin, les jardiniers sont les bienvenus.

Je le verrais ce soir mais hormis certains, qui comme moi dorment sur place, l’équipe de soir est plutôt constituée de quelques agents de sécurité et des personnes au service de Monsieur et Madame pour les services du soir qui se terminent à leur coucher.

Madame Michelle me désigne une place et je découvre une gaieté et une convivialité entre les personnes qui me font penser que je n’aurais aucun mal à m’intégrer dans cette équipe.

Toutefois, j’aurais aimé en savoir plus sur les Maîtres mais également sur leurs sexualités et si c’est la première fois. Mais personne n’aborde le sujet ni la particularité de mon contrat. Mais il est fort possible qu’ils ne soient pas au courant.

Peu importe, j’apprécie déjà les personnes qui m’entourent et j’avoue que je n’ai jamais rien mangé d’aussi bon depuis le restaurant lors de mon embauche.

Madame Michelle me forme et commence par la visite du manoir. Nous revenons à l’entrée de la demeure, et me montre les trois portes à gauche. La première donne sur un grand salon. Je m’aperçois que c’est la première pièce où se trouve de la moquette. L’endroit est chaleureux. Plein de fauteuils de canapés avec des plaids et des coussins les rendant confortables. Ils sont tournés en tous sens longeant les murs. Ils sont tous accompagnés d’au moins une petite table, rien au milieu de la pièce. Des meubles fermant à clef sont collés aux murs. Je demande ce qui se cache derrière mais apparemment, c’est une information confidentielle. Je m’en contente mais me connaissant, je vais chercher à savoir ce qui s’y trouve.

Elle m’emmène à une porte au fond de la pièce qui emmène à une pièce plus petite : la bibliothèque. Elle est littéralement remplie de livres. Comme dans le grand salon, se trouvent des canapés et des fauteuils aussi accompagnés de coussins et de plaids. Pas de petite table pour eux.

Elle me montre du doigt la troisième pièce et m’explique qu’il s’agit du bureau et qu’à moins d’y être conviée ou d’y faire les corvées, l’entrée est, elle aussi, interdite. Elle me fait sortir par la porte principale et m’emmène dans une pièce cachée derrière l’escalier. C’est la buanderie. Elle m’explique qu’elle est insonorisée pour éviter que les bruits des machines dérangent les maîtres de maison. Elle me montre où je dois mettre l’uniforme de la veille et que chaque vendredi soir, je trouverais mes uniformes pour la semaine à venir. Mais si pour une raison quelconque, je salissais ou trouait l’un d’eux, je devrais venir l’en avertir.

Nous sortons par l’autre côté et me rend compte que nous sommes face à l’escalier caché. Elle me montre du doigt la cuisine que j’avais repéré. La deuxième pièce attenante à elle est sans surprise la salle à manger. Une grande pièce où se trouve au milieu une longue table avec des chaises. Rien au mur si ce n’est trois vaisseliers d’où j’aperçois que le contenu doit valoir une sacrée fortune. Madame Michelle m’explique que les Maîtres de maison ne sont pas exigeants et qu’hormis en présence d’invités, c’est de la vaisselle ordinaire rangée dans la cuisine qui est servie.

Elle me fait prendre une petite porte à droite qui emmène dans la dernière salle du rez-de-chaussée : un petit salon. Il est identique au grand salon si ce n’est qu’hormis les fauteuils, canapés et table basse, il n’y a aucun autre meuble hormis celui sur lequel est posé une immense télévision.

Nous montons alors à l’étage et me demande si je suis capable de retrouver le chemin de ma chambre. J’avoue que j’avais repéré le matin. Elle me demande alors de retrouver la salle de bains et les toilettes. Nous refaisons plusieurs fois le chemin pour être sûre que je puisse ne pas me tromper. Aucune chambre ne se ferme à clef. La confiance règne mais ce serait dommage de rentrer dans la mauvaise pièce.

Elle me fait monter à l’étage supérieur et me rend compte qu’effectivement, il existe deux grandes pièces et quelques chambres. La première pièce contient une mini bibliothèque, une télévision et des canapés et des fauteuils. Madame Michelle m’explique que c’est ici que les domestiques qui restent à dormir passent leur soirée pour ceux ou celles qui souhaitent discuter. Dans la pièce attenante, se trouve un billard et deux tables avec des chaises. C’est dans cette pièce que l’on peut jouer aux cartes ou au billard selon les envies.

Je lui fais remarquer que c’est étrange que Monsieur et Madame n’aient pas une telle pièce pour les invités. Elle m’explique que c’est le cas. En général, ils sont occupés la semaine et ont à peine le temps de se détendre. Mais vu que le week-end, toute la demeure leur est réservé, ils en profitent tout autant que le personnel.

Je lui demande alors si elle sait ce que contient le grenier. Elle est devenue toute rouge et c’est sur un ton énervé qu’elle m’explique que jamais, au grand jamais, je ne dois poser cette question.

Je te l’avoue, cher journal, je sais crocheter une serrure. Et vu sa réaction, cette pièce ne doit en rien ressembler à un grenier standard. Mais je me réserve cela pour plus tard. Bien plus tard.

Dans chacune des pièces, elle m’a expliqué quelles seraient mes tâches. Alors, bien sûr, elles sont étalées tout le long de la semaine et bien évidemment, je ne suis pas la seule à les faire. Je serais souvent accompagnée d’une autre. Rendant les tâches plaisantes et bien plus sympathiques.

Quand nous redescendons dans le hall, je me rends compte que j’ai mal aux pieds. Cette demeure est tellement grande que j’ai trop marché. Je lui ai demandé si je pouvais porter les chaussures que je voulais. Elle me remmène à la buanderie, ouvre un placard et me demande ma taille. Elle me tend alors la paire de chaussures adéquate.

Elle m’explique alors quelques consignes comme le fait qu’en dehors de mes heures de service, je ne suis autorisée qu’à rester dans les étages destinés aux domestiques sauf pour le repas du soir que je dois prendre à 20H dans la cuisine avec les autres.

Toutefois, j’ai le droit de sortir et de dîner à l’extérieur si l’envie m’en prend mais il convient que je prévienne à l’avance afin que le chauffeur puisse m’emmener là où je le souhaite et me ramène. Mais je comprends que cela se limite au village à proximité. Si je souhaite aller au-delà, il vaut mieux me débrouiller seule. Elle me tend un trousseau contenant trois clefs.

Nous sortons dehors et faisons le tour de la demeure, une petite porte donnant sur la buanderie est présente. C’est par là que je dois passer en dehors de mes heures de travail. J’ai quand même la clef de la porte principale en extrême urgence. La troisième ouvre l’escalier caché car il arrive que les agents de sécurité ferme la porte à clefs le soir et la rouvre le matin.

Le trousseau contient également un badge et m’explique que c’est celle du portail au cas où je me passerais du chauffeur. J’ai le droit de passer la nuit à l’extérieur si l’envie m’en prend à condition qu’à 8H pétante je sois dans la cuisine pour prendre mon petit déjeuner et à défaut, y être à 8H30, heure à laquelle elle distribue les corvées à chacun.

Etant fatiguée et sentant que je ne pourrais plus enregistrer aucune information elle me donne quartier libre.

Je pars essayer mon lit et je confirme qu’il est fort confortable. Je repense à cette journée de dingue. Comment j’ai quitté un appartement minuscule pour me retrouver dans une immense demeure, me faire brouter le minou. Pardon, me faire déguster par Madame et enfin m’expliquer les pièces et les tâches qui m’incombent.

L’heure du repas arrive bien vite vu que je me suis endormie. Je découvre alors les domestiques qui restent sur place et me rend compte qu’hormis les agents de sécurité, je suis la seule en uniforme. Bien que le repas soit à 20H, notre service prenant fin à 18H, nous pouvons nous habiller selon nos souhaits après le service.

Ceux qui restent à dormir m’ont invité à jouer aux cartes ou à discuter mais j’avoue que je n’avais qu’une envie, te retrouver cher journal et tout te raconter.

Même si j’ai une vague idée de ce à quoi ressembleront mes corvées. Impossible de dire comment je serais utilisée sexuellement par Monsieur et Madame.

Mais une chose est sûre, Monsieur est si impatient de me manger que cela risque d’arriver bien vite.

Si je veux être en forme pour ma véritable journée de travail, il est temps de dormir. Bonne nuit à toi, cher journal.


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