mardi 23 novembre 2021

Jour 8 : Punition et Donjon

 




Cher journal,

Une nouvelle journée bien étrange mais qui me fait demander si je souhaite rester dans cette maison.

Ce matin, au réveil, tout allait bien. Je me suis levée, je me suis préparée en me demandant quelles surprises m’attendaient une nouvelle fois.

Je descends au petit déjeuner, la bonne humeur de l’équipe est contagieuse.

J’essaie de croiser le regard de Sébastien mais il me fuit. Je sens que quelque chose cloche. Mais quoi ?

Peu importe, je sors de table et débarrasse ma tasse de café et ma cuillère.

Seulement à la porte de la cuisine, Madame Michelle me stoppe :

« Pour aujourd’hui, vous ne serez pas de service. Attendez dans la cuisine. Lorsque vous entendrez la sonnette, allez dans le grand salon.

Je la trouve froide avec moi. Je sens que quelque chose ne va pas.

- Attendez que tout le monde sorte."

Je trouve le temps long à attendre de côté. Quelque chose ne vas pas. Sébastien me fuit, Madame Michelle n’est pas cool avec moi. Bref, j’ai encore merdé. De toute façon, vu mon parcours, cela ne peut être autrement.

Madame Michelle, quant à elle, parle avec gentillesse et douceur aux autres mais aux retardataires un peu de fermeté car mine de rien, le temps s’écoule.

- Je leur donne les ordres et je reviens. Asseyez-vous.

Elle part et j’attends encore. Bon, cette fois, je sais que cela va être rapide. Mais cela m’inquiète. Que se passe-til ? Qu’est-ce que j’ai fait ? Est-ce parce que j’ai laissé un inconnu me prendre ? J’aurais pourtant cru que cela avait plu à Monsieur.

Elle revient et s’assied en face de moi : 

- Je me doute que vous vous posez plein de questions. Je ne sais rien si ce n’est que Monsieur et Madame ne sont pas contents après vous. Et vu la mine de Sébastien ce matin, je me doute que cela le concerne également.

Je n’en reviens pas. Tout cela parce que j’ai couché avec Sébastien. Mais je suis libre de faire ce que je veux sauf durant mon service.

- A votre tête, vous avez l’air de savoir. Je ne sais pas quoi vous dire si ce n’est qu’en tant que domestique, je n’ai rien à vous reprocher. Anna vous adore et vous formez une belle équipe. Par contre, les connaissant, eux n’ont pas apprécié une chose. Ils veulent vous le faire comprendre et ils vont apparemment y consacrer la journée. Je sais le lien particulier qui vous lie à eux et cela vous regarde. Mais si cela devient malsain, pervers ou que vous n’êtes plus d’accord, rappelez-vous, vous êtes libre de partir quand vous voulez. Et si vous avez besoin d’aide pour trouver une autre place, j’ai quelques contacts.

Je suis abasourdie et ne sais que dire.

- Je vais vous laisser. Les cuisinières vont revenir car il est temps pour elle de nettoyer le petit déjeuner et de s’occuper du déjeuner. Mais n’oubliez pas, vous avez des amis ici et j’ai toujours une oreille disponible en cas de besoin. »

Je murmure un simple merci. Elle part et me laisse seule. Ainsi, ils n’avaient pas apprécié que j’ai un partenaire sexuel dans le domaine. Ce serait cela ma faute ? J’essaie de me remémorer ledit contrat BDSM et ne me souvient d’aucune clause indiquant qu’il m’était interdit de coucher avec d’autres. Il y était stipulé que si j’acceptais, je pouvais avoir d’autres partenaires en compagnie de Monsieur et Madame.

Les cuisinières rentrent et plutôt que de rester assise à me torturer, je me lève et leur donne un coup de main. Aucune ne me regarde ni ne me parle. Serais-je devenue une pestiférée ?

La sonnette retentit enfin. Quoique, je me demande si c’est une bonne nouvelle. Monsieur et Madame comptaient me punir pendant une journée.

Je me rends dans ledit salon. La télévision est allumée et je vois juste la porte de ma chambre. Seul Monsieur est présent et est debout devant.

« Au pied mais restez habillée.

Je le rejoins, m’assied sur mes genoux à côté de lui. Maître ne dit mot. J’entends du bruit et voit qu’il me montre une vidéo. On me voit rentrer dans ma chambre suivie quelques minutes par Sébastien avant qu’il n’éteigne l’écran.

Il prend un fauteuil et le met juste devant moi avant de s’asseoir.

- Il est vrai que nous n’avons pas parlé de cela mais c’est la première fois qu’une de nos esclaves se permet ce genre de choses. Il faut savoir que lorsque vous vous êtes engagée et cela vous l’avez bien compris, vous seriez à notre entière disposition et à nos ordres. Il est vrai que je vous ai offerte à un ami hier et j’ai adoré. Avez-vous aimé ?

Je le regarde et ose un timide :

- Oui Maître.

- J’espère que vous ne me dites pas cela pour me faire plaisir.

- Non maitre. J’ai pris un grand plaisir d’avoir être traitée comme un chienne et que vous m’offriez à votre ami. Il m’a donné beaucoup de plaisir.

- Alors pourquoi Sébastien ?

- J’avais encore des envies Maître. Et je sais que cela ne déplairait pas à Sébastien. Je lui ai proposé et il a accepté.

- Vous êtes une gourmande sexuelle. La prochaine fois, si vous avez encore des envies, avant de me quitter ou de quitter ma femme, dites le nous. Nous avons et voulons vous satisfaire pleinement.

- Bien Maître.

- Avez-vous des questions ?

- Oui Maître.

- Je vous écoute.

- Suis-je renvoyée ou Sébastien l’est-il ? 

- Non. Madame Michelle est contente de vous et je dois dire que vous nous plaisez beaucoup à Madame et à moi-même. Il est vrai que nous aurions dû être clair avec vous. Quant à Sébastien, nous n’avons rien à lui reprocher. Par contre, nous lui avons demandé de ne plus vous approcher sauf…

Il s’interrompt. Dois-je oser ?

- Sauf ?

- Que ressentez-vous pour lui ? Souhaitez-vous continuer à coucher avec lui ?

- C’est purement physique Maître. Il est vrai qu’hier, je n’ai écouté que mes envies et je savais que c’était possible avec lui. Il est possible que cette envie revienne Maître.

- Alors, voici ce que nous allons faire. Nous vous autorisons à coucher avec Sébastien si cela peut vous faire du bien. Deux conditions cependant. La première, il doit toujours prendre ses précautions. La seconde, il devra être le seul et unique à pouvoir vous avoir. Dorénavant, si vous éprouvez des envies, informez nous par Madame Michelle, vous lui glissez un mot. Si vous désirez un autre hommes, faites-nous en part. Il faut que vous compreniez que vous êtes entièrement à nous et uniquement à nous. Vous comprendrez aisément qu’il y a des risques que nous ne pouvons négliger ne serait-ce que vous tombiez enceinte ou pire que vous attrapiez une maladie et que vous nous contaminez tous.

Il s’arrête. Ainsi, je leur appartiens. Ma vie sexuelle leur appartient. Je n’avais pas pris cette mesure en considération.

- Maître, le week-end, suis-je libre de coucher avec d’autres personnes ?

- Le week-end vous appartient. Faites ce qu’il vous plaît. Avez-vous d’autres questions ?

- Non Maître.

- Alors allons-y. venez avec moi. Vous allez comprendre la mesure de votre faute. »

Il m’aide à me relever. Nous sortons. Au pied de l’escalier de servie, il me met mon collier et une laisse. Je passe devant lui mais il tient fermement la laisse me laissant peu de liberté de mouvement finalement.

« Jusqu’au dernier étage, chienne. »

Ainsi, j’allais découvrir la pièce du haut. La porte étant fermée à clef, je m’écarte et le laisse ouvrir la porte :

«  Sauf ordre contraire, dans cette pièce, vous devez vous mettre nue et marcher à quatre pattes. Exécution.

J’avance dans l’entrée de la pièce, me déshabille et me mets aussitôt à quatre pattes. Je découvre une salle avec plein d’accessoires que j’ignore ou que je n’ai vu que dans des pornos. Je reconnais une croix de Sainte André. Se trouve des cages de différentes tailles. Au mur, sont posés, des fouets, des martinets, des menottes, des laisses, des colliers et d’autres choses dont j’ignore l’utilité. Se trouve des drôles de table avec des attaches. Je me doute que cela sert à y attacher des personnes pour abuser d’elles comme il souhaite. Il existe aussi une machine avec un gode attaché dessus. Aussi étrange que cela soit, il y avait également un bar rempli de bouteilles et de verres avec des fauteuils. Ceux-là semblent étranges vu qu’ils semblent singuliers mais ne correspondant par à l’utilité des autres accessoires de la pièce.

- Cela s’appelle un donjon. Comme vous l’aurez remarqué, il s’agit d’une pièce particulière. Je vous le dis, la pièce est filmée et je vous regarderais à tout instant. Pour que vous réfléchissiez à votre erreur et ne plus recommencer, je vais vous enfermer dans cette cage.

Il me la montre. Elle me semble petite car je ne peux y tenir qu’allongée ou à quatre pattes.

- Je ne la ferme pas à clef afin de vous permettre d’aller aux toilettes si besoin. Il va de soit que si vous abusez des toilettes, la punition sera plus grande. Vous pouvez vous y rendre debout. Des questions ?

- Combien de temps vais-je y rester ?

- Cela dépendra de vous. Je reviendrais tout à l’heure. Allez dans la cage. »

Il m’y emmène comme si j’étais un animal. A son ordre, je me libère uniquement de la laisse. Il ferme la cage et me laisse seule. Je sens alors le poids des barreaux et du collier. Je sais que je peux me libérer de l’un et de l’autre. Mais j’avais courroucé mes maîtres et si je n’obéis pas, qui sait ce que sera la punition suivante. Je m’allonge recroquevillée et essaie de rester zen dans cet espace étroit. Je respire tranquillement. Je me rends compte qu’en plus de me sentir animal, je sens que cela ne laisse pas mon bas rein indifférent.

Ainsi, plus je suis maltraitée, plus je suis excitée. Quel étrange phénomène ! Mais je ne dois pas penser à cela. Ils attendent de moi que je me repente.

Alors je réfléchis à Sébastien. Après tout, ils m’autorisent à coucher avec lui mais avec personne d’autre de la maisonnée. En réalité, je le peux mais je dois avoir leur consentement. Ai-je encore une liberté ? Une liberté de choix ? Une liberté d’action ? J’en doute de plus en plus.

J’ignore le temps qui passe, il n’y a aucune notion du temps. Me suis-je endormie ?

Lorsque j’entends des clefs dans la serrure, je sursaute. Monsieur rentre et il tient à la main une laisse et deux gamelles pour chien. En voyant la nourriture, mon ventre gargouille.

« J’ai vu que tu n’es pas sortie de ta cage. J’espère que tu as repensé à ta bêtise.

Il pose le tout à terre près d’un fauteuil avant de revenir vers ma cage et l’ouvre :

- Sors

Je sors mais j’étends mes bras et mes jambes. Je n’oublie pas l’une des règles : rester à quatre pattes. Je le laisse me mettre la laisse et m’emmener aux gamelles.

- Mange

J’avoue que je suis mal à l’aise de devoir manger ainsi. J’hésite mais mon ventre gargouille. Je place mes mains comme je peux et je plonge ma tête dans ma gamelle. Je me sens humiliée, mal à l’aise surtout que je sens le regard de mon maître sur moi. Mais la faim me pousse à avaler la purée et les boulettes de viandes. Au moins, c’est facile à manger. Je relève la tête et regarde ma gamelle d’eau en me demandant comment boire.

- Tu peux utiliser tes mains pour boire.

Je me mets à genoux, attrape la gamelle d’eau et la verse dans ma gorge en faisant attention à ne pas m’en mettre partout. Je la dépose et continue de manger. La nourriture est bonne mais ce n’est pas humain de manger ainsi. D’autant que craignant que j’oublie ma place, mon maître tire sur ma laisse de temps à autre.

Arrivée à la fin, il met un doigt dans ma chatte :

- Humide comme toujours. Tiens, essuie toi la bouche et remets toi à quatre pattes. J’obéis à ses ordres. Manger m’a fait du bbien et en plus me retrouver ainsi comme un animal m’exciterait. Peut-être mais je n’ai plus envie de recommencer. C’est trop dur moralement. Je relève la tête et voit Monsieur revenir avec un martinet :

- La cage est une punition en soit mais je veux voir comment tu réagis à cet accessoire.

Il commence par me caresser le dos avec et j’avoue qu’il est doux même si par endroit, je frémis à cause des chatouilles procurées. Bon, si cela est la torture, j’en suis ravie. Mais je me doute bien que … aïe. Le premier coup tombe. J’ai senti sur ma peau cet accessoire terrible. Sa mesure pour savoir si cela me convient est de tâter mon humidité qu’il goûte de ses doigts.

- J’adore te traiter ainsi. Mais n’oublie pas si tout est trop dur, le mot de sécurité est là pour tout stopper.

Je n’ai aucune envie que cela s’arrête. J’ai envie d’un deuxième coup pour savoir si cela me plaît. Je n’attends peu de temps. Alors bien sûr la douleur est présente mais le plaisir s’ensuit. Je me repositionne prête à recevoir un troisième.

- Si tu aimes cela, ce n’est pas une punition. Retournes dans ta cage, je reviens dans peu de temps. Garde la laisse. »

J’obéis sagement un peu déçue car j’aurais aimé avoir du plaisir. Je rentre dans ma cage tandis que mon maître débarrasse mes gamelles et repars. Je repense à ce que je viens de vivre. Manger et boire dans une gamelle non merci. Mais le martinet quand il veut. Je m’habitue à être enfermé dans cette cage exigüe. Je me demande combien de temps je vais y rester. Ok, j’a peut être mérité une punition mais elle est un peu sévère je trouve.

Je somnole quand j’entends de nouveau les clefs. Monsieur et Madame sont présents.

« Sors chienne.

J’obéis et une nouvelle fois, j’étire mes membres. Madame prends la parole :

- Alors, tu es prête à t’excuser ?

- Oui Maîtresse.

- A genoux.

Je m’assieds sur mes genoux :

- Maître et Maîtresse, je m’excuse d’avoir voulu soulager mes envies avec un homme sans vous avoir demander l’autorisation. Dorénavant, je vous consulterais avant si la situation se présentait à nouveau.

- Bien. Maintenant je veux voir à quel point tu es une bonne chienne. Répond Madame.

Elle prend la laisse et m’emmène vers la machine où le gode est attaché. Elle me doigte et me fait reculer. J’avoue que sentir ce gode en moi me fait du bien. Je gémis de plaisir. Comme si j’avais attendu cela toute ma vie. Maîtresse est sur mon côté droit me tenant en laisse. Monsieur est de l’autre et je m’aperçois qu’il tient à la main le fameux martinet. Je frémis de plaisir par anticipation.

La machine se met en route et je me rends compte qu’elle sert à faire bouger le gode en moi. Je crie de surprise suivi par les premiers gémissements. Que cela fait du bien. Que j’aime cela. C’est hallucinant de trouver du plaisir ainsi. Oh la la. Les premiers coups de martinet tombent sur mes fesses me faisant crier de plaisir plus fort à chaque fois. Un premier orgasme se pointe rapidement.

- Tu vois, c’est une belle chienne. Dit Maître à Maîtresse.

- Oh oui, et c’est la nôtre. »

Je n’entends pas la suite, je me concentre sur le plaisir qui monte de nouveau en moi. J’ose des regards des deux côtés et ressens leur excitation de me voir ainsi. Mais je me sens aussi gênée. Je ne peux être plus humiliée devant eux. Peu importe, je me concentre sur les jouissances qui s’enchaînent jusqu’à ce qu’un deuxième orgasme se pointe. Je me calme et la machine s’arrête. Madame tire sur la laisse et m’éloigne.

- Alors, satisfaite ou tu veux encore du plaisir ? Me demande Maître.

Je réfléchis à la question en étudiant mon corps. Je suis lasse en fait. La journée même si je n’ai pas fait grand m’a épuisé. L’aspect psychologique probablement.

- J’en ai eu assez pour aujourd’hui, Maître.

- Alors relève toi, rhabille toi et vas prendre une douche, il est bientôt l’heure du dîner. »

Maître m’aide à me relever et j’avoue que j’ai du mal à retrouver mon équilibre les premières secondes. Je prends ma robe pour la remettre ainsi que mes chaussures et je file dans ma chambre. Je prends des vêtements de rechange, mes affaires de toilettes, ma serviette et file dans la douche. Je n’arrive pas à croire la journée qui s’est passée. Et me demande si tout cela a été réelle, les fesses rouges endolories me rappelle qu’elles ont bien reçu des coups de martinet.

Maître avait raison, il est temps d’aller dîner. Une fois propre et changée, je m’apprête à descendre quand je vois Sébastien qui m’attendait dans le couloir :

- Ils ne t’ont pas fait trop mal ?

Je le regarde étonnée et me demandant de quoi il parle :

- Nous ne t’avons pas vu de la journée et nous nous sommes inquiétés. Anna a même cru que tu étais partie.

- J’ai été punie on va dire mais je peux rester.

- Ouf. Je suis désolé pour ce matin mais Monsieur m’a convoqué et m’a expliqué l’importance que tu avais pour eux. Cette après-midi, il est revenu m’expliquer que si nous voulons, nous pouvons faire ce que nous voulons.

- Il m’a dit la même chose. Mais là, j’ai faim et je suis fatiguée.

- Oh bien sûr. Mais tu es sûre que tout va bien ?

- Oui ne t’inquiète pas. Merci à toi. »

Il m’accompagne à la cuisine et apparemment il a décidé de rester manger. Je pensais que c’était un coureur de jupon mais je ne pensais pas qu’il pouvait s’inquiéter pour moi. Au moins les autres ont eu la décence de ne me poser aucune question mais ravis quand je les ai rassurés sur le fait que ma journée s’était bien passée et que je restais.

Je n’ai pas pris de dessert ce soir, trop envie de te raconter mon histoire avant d’aller dormir. Même si je me demande si je veux réellement rester. Car si toutes mes punitions ressemblent à celles-ci, pas sûre de vouloir les vivre.

Je baille en écrivant, allez je pose le stylo et te souhaite une bonne nuit

 Note aux lecteurs : n'hésitez pas à donner votre avis, de faire une critique constructive et pourquoi pas le partager sur les réseaux sociaux. Un grand merci à tous ceux qui le feront.

lundi 8 novembre 2021

Jour 7 - La laisse et la chienne


 Cher journal,

J'avoue que je ne connaissais pas toutes les pratiques de Monsieur et Madame mais je dois avouer que j'adore leurs jeux et la manière dont ils s'occupent de moi. Je sens que lorsque je vais reprendre une vie normale, je prendrais plaisir à répéter certaines pratiques.

Mais laisse moi te raconter cette nouvelle journée. Je me lève et me prépare comme à mon habitude. Je prends mon déjeuner et n'hésite pas à regarder les jardiniers. Il y en a vraiment 2 qui m'attirent. Le Julien, mystérieux, orphelin, timide et réservé et le beau Sébastien, séducteur dans l'âme qui, je sais, meurs d'envie de m'avoir pour lui.

Nous nous retrouvons tous face à Madame Michelle :

"Vous avez tous fait un excellent travail hier. J'ai même eu droit aux félicitations de Monsieur et Madame. De ce fait, comme nous sommes en avance sur le planning de la semaine, si vous continuez ainsi, vous aurez tous droit à votre vendredi qui vous sera payé."

Une exclamation de joie se fait entendre. J'avoue que gagner un jour est toujours plaisant mais m'embête car je voulais rester au château ce week-end.

Madame Michelle distribue les tâches avant que chacun ne parte aux quatre coin du domaine. Avec Anna, nous devons juste changer les draps des domestiques et se charger de nettoyer le coin des domestiques.

Comme elle me le dit, si nous nous débrouillons bien, en début d'après midi, nous aurons fini. Alors je m'attelle du mieux que je peux et parlons très peu avec elle. Je sais qu'elle apprécie son temps libre. Elle économise de l'argent pour monter sa boutique et a commencé des démarches. Mais cela lui demande beaucoup de temps et des rendez-vous avez des banques, des fournisseurs, des propriétaires pour trouver le bon local.

Alors, hors de question que je lui en fasse perdre. Comme nous nous consacrons à nos tâches du plus vite possible, nous parlons peu. C'est même essoufflées et rouges que nous arrivons au déjeuner. Je crois que je ne t'ai jamais dit à quel point les repas étaient copieux. Et pourtant, malgré tout ce que je mange, j'ai perdu deux kilogrammes. Apparemment, dans les cuisinières, il y aurait une nutritionniste qui veille à ce que cela soit équilibré.

Vu ma silhouette et vu ce que je dépense, tant que je mange, que c'est bon, peu importe ce qu'il y a dans mon assiette. Il faut dire qu'elles font un bon travail.

Comme Anna, tout le monde se dépêche de reprendre les tâches. Madame Michelle m'explique qu'au vu du lundi passé, si nous nous débrouillons bien, nous pourrons non seulement finir tôt tous les après midis mais en plus, nous aurons droit à notre vendredi.

Elle m'explique également que dès que j'ai fini, je devrais porter des vêtements civils et rejoindre Monsieur dans son bureau.

Depuis mon arrivée, pas un seul ne s'est passé sans que j'ai du sexe avec lui ou sa femme. Je me disais bien que ce jour ne serait pas l'exception.

Avec Anna, nous nous chargeons de faire la poussière, de passer un coup d'aspirateur et d'aérer les espaces communs aux domestiques. Mais j'avoue que nous terminons bien vite.

Elle m'invite à rentrer avec elle pour passer l'après midi ensemble. A mon air gêné, elle comprend que je suis déjà prise alors nous convenons que je lui enverrais un texto dès que je suis libre pour aller boire un verre.

Je me dépêche de retourner dans ma chambre. je prends une douche et enfile une robe à boutons. Bien sûr, je suis nue dessous.

Je descends et frappe à la porte du bureau. Rien, aucun bruit. Je me demande si j'ai bien compris les instructions de Madame Michelle. J'allais retoquer quand Monsieur ouvre la porte:

"Allons nous promener."

Il ferme la porte et se dirige vers la porte d'entrée. Je le suis éberluée et me demande ce qu'il a derrière la tête. Nous prenons un sentier qui contourne la demeure sous les yeux des jardiniers et des domestiques ayant fini leur journée de travail. Pour l'instant, Maître est silencieux et je n'ose prononcer la moindre parole.

Il nous enfonce alors dans le parc; dès qu'il juge que nous nous sommes suffisemment éloignés, Maître me regarde et me dit  :

"Seriez-vous capable de vous mettre nue et de vous balader ainsi ?

Je suis assez surprise. Déjà, car il me donne des ordres sans me donner avis d'habitude mais en plus de cela, sa requête est plutôt surprenante. Je ne suis pas pudique mais regarde autour de nous.

- Je vous l'avoue, j'ai des amis voyeurs qui sont présents. Ils sont cachés et ne nous les verrons pas. Mais je comprendrais si vous refusiez. Nous retournerons simplement dans la maison.

Des voyeurs ? Oh la la. Bien sûr que je m'étais déjà amusée en extérieur mais j'avais pris mes précautions pour ne pas être vue. Je regarde autour de moi et ne voit personne. Je me demande s'il ne me ment pas. Je finis par me dire que ce jeu pouvait être excitant. Je déboutonne ma robe et la lui tend.

- Je vous remercie. Vous avez un corps magnifique. Comment ne pas vous désirer. J'ai toutefois, une autre demande. Vous êtes également libre de refuser. Accepteriez-vous de mettre ce collier et que je vous promène en laisse ? Ce serait un réel plaisir pour moi.

Il les sort de sa poche et les regarde. Si je m'attendais à cela. Je serais promenée nue telle une chienne avec son maître; Après tout, ne le suis-je pas.

- J'accepte Monsieur."

Il me met le collier en me regardant dans les yeux. j'avoue que cela m'excite. Il prend la laisse mais avant de me promener ainsi, il met un doigt dans ma chatte.

- J'adore votre excitation. Allons vous promener."

Il me laisse aller devant. De temps en temps, la laisse est longue mais par moment, il tire dessus pour la raccourcir voire pour qu'il se colle à moi. Dans ces moments-là, il frotte son sexe dur contre mes fesses. Avant de me pousser légèrement et me faire comprendre que j'avance. Comme il fait bon, je n'ai pas froid et nous discutons tous deux de choses et d'autres comme si une femme nue et laissée était une chose normale.

Seulement voilà, une envie pressante se manifeste. J'ignore si nous sommes loin du château et combien de temps cette promenade va durer. Au début, je ne dis rien mais je ne tiens plus.

"Maître, je vois vous avouer que j'ai une envie pressante.

- C'est ce que je voulais. J'ai un fantasme mais cela ne peut se faire que si vous êtres d'accord. Je veux que vous vous mettiez à quatre pattes et que vous pissiez comme la chienne que vous êtes.

Je reste éberluée par cette demande.

- Ecoutez, je vois l'incompréhension sur votre visage. Si vous le faites, je calmerais votre excitation. Si vous refusez, vous pouvez vous isoler mais vous resterez frustré.

Un chantage sexuel, maintenant ? Et puis, après tout, je suis là pour découvrir mes limites, des pratiques. Pisser comme un animal devant son maître, cela ne doit pas être si terrible.

Je me mets à quatre pattes, écarte les cuisses :

- Chienne, attend quelques secondes.

Il se met devant moi et s'accroupit. Je le regarde dans les yeux mais quand je commence à me libérer, je me sens gênée d'être aussi humiliée. Je regarde en bas. J'entends Monsieur qui exprime son plaisir de me voir ainsi. J'avoue que cela ne fait qu'accroître l'excitation déjà présente.

Une fois fini, j'allais me relever mais :

- Non chienne. Avance à quatre pattes.

Il tire sur la laisse et je me laisse guider par cette laisse. Avancer à quatre pattes n'est pas des plus aisés. j'avance doucement et prudemment mais les brindilles sous les mains et sous les genoux ne font pas du bien. Mais je comprends que ce n'est que pour quelques mètres.

J'entends des bruits de vêtement. Et c'est une queue qui me pénètre violemment, sauvagement. je gémis de plaisir immédiatement. Monsieur tire sur la laisse, m'obligeant à relever la tête.

J'imagine le tableau, moi, animalisée en une chienne, lui me prenant en levrette. je sens ses couilles me frapper à chaque mouvement. Mais j'avoue que j'adore. Mon excitation grimpe mais malheureusement, une frustration me gagne.

Monsieur se libère, vient devant moi et me dit :

- Je m'excuse mais vous voir ainsi en une véritable chienne m'a surexcité. Mais si vous le souhaitez, un voyeur peut venir vous satisfaire ?

Un inconnu m'a vu être animalisée et viendrait me combler ? J'avoue que cela me dérange mais dans le même temps, mon bas rein est chaud, il réclame son dû et quelque chose me fait dire que compenser seule ne serait pas d'une grande aide.

J'accepte.

Monsieur fait un signe, se rhabille, se met sur le côté et tiens la laisse fermement. j'entends des bruits de brindilles écrasés. Des vêtements qui se défont. Des mains qui caressent mon dos et mes fesses tendrement. Une fessée tombe. je gémis de plaisir :

- Elle adore les fessées. vas-y mets en lui quatre.

Les trois autres tombent sur chacune de mes fesses avant qu'un sexe plus gros, plus dur que celui de Monsieur ne me pénètre aussi sauvagement. je hurle de plaisir instantanément. les va-et-vient sont rapides, je n'arrive plus à suivre, je suis essoufflée, mon bas rein remue en suivant le rythme. je perds la tête. Mais au moment où mon orgasme allait poindre, tout s'arrête.

Déçue, j'émets un gémissement de plainte. Je reste ainsi car entre la laisse et la queue dans ma chatte, je ne peux guère bouger. cette laisse qui me tient fermement et me rappelle mon humiliation.

Pourtant, j'allais avancer quand le voyeur reprend de plus belle. Waouh. Une jouissance intense m'envahit, c'est puissant, je n'arrive pas à la contrôler, c'est presque insupportable. Le voyeur encouragé par Monsieur continue quelques secondes avant que je sente le sperme coulé en moi. Mon orgasme, un des plus puissants jamais connu s'est exprimé.

Le voyeur se retire. j'entends de nouveau des bruits de vêtement mais qui s'éloignent. Maître me dit :

- Relevez-vous.

Il me tend la main et je me relève mais j'avoue que j'ai du mal à trouver mon équilibre. Heureusement, Maître me tient et je remarque le plaisir dans ses yeux :

- Vous avez dépasser mes espérances. Je vous libère du collier et vous pouvez vous rhabiller."

Je le laisse faire et même le laisse reboutonner ma robe ce qui lui permet de me caresser. Nous retournons vers la demeure et il me pose des questions sur ce qu'il vient de se passer. Est-ce que cela m'a plu ? Qu'est ce que j'ai ressenti ? Est-ce que je voudrais recommencer ?

J'avoue que cette expérience ne m'a pas déplu mais j'imagine très bien le faire avec un homme sauf que cette fois, c'est moi qui tiendrais la laisse. Lorsque nous arrivons près du sentier, Maître me dit :

"Je vous laisse rentrer. je voudrais encore savourer le moment que vous avez bien voulu me donner."

Je le rejoins et approchant du derrière la demeure, je vois le fameux Sébastien. J'avoue qu'à sa vue, mon bas rein se réveille. Je ne comprends pas mon corps. Il vient de subir une torture sexuelle intense et il en redemande. Je me dirige vers lui. Arrivé à sa proximité :

" Tu as fini tes tâches ?

- Yep.

- Viens dans ma chambre tout de suite. Pas de préliminaire, pas de baiser, tu me pénètres, tu joues avec le rythme, tu joues avec mes seins et tu repars comme un voleur. Cela te va ?

- Oh que oui.

- Alors laisse moi prendre de l'avance. Ma porte sera ouverte."

Je m'éloigne et me dépêche d'aller dans ma chambre. je me déshabille, je m'allonge sur le dos, les jambes écartées. Prête à attendre le sexe qui devrait me défoncer la chatte.

La porte s'ouvre. Sébastien entre et me regarde. Il me savoure des yeux tandis qu'il se déshabille. Il s'allonge sur moi, prend en bouche l'un de mes tétons et tord le second avec ses doigts. oh que j'adore cela. Je gémis, je bouge et je réclame son sexe en moi.

Il comprend le message et me pénètre violemment. Décidément, ils sont tous sauvages dans cette maison. Peu importe, il y va doucement mais ma chatte veut un rythme plus rapide alors je me remue pour exiger plus mais cela ne me convient pas.

Je le fais basculer, je grimpe sur lui, je décide du rythme tandis que lui torture mes seins. Je mets ma main autour de sa gorge et rien que cette vision, j'entends son excitation qui ne fait qu'accroître la mienne. Le voir ainsi, humilié et traité comme j'ai pu l'être, waouh, c'est génial.

Sébastien remue son bassin en suivant le rythme que j'impose. je me frotte à ce sexe car je sais que c'est ainsi qu'à coup sûr j'ai un orgasme. Sébastien éjacule quelques secondes après moi. Je descends et lui ordonne :

"Va-t-en."

A croire que cela lui convient. Il se lève, se rhabille rapidement et me laisse.

Je repense à tout cela et me demande si cela n'est pas un rêve. me demande si ce n'est pas mon imagination...

Je crois que si je ne t'écrivais pas chaque jour, je ne réaliserais pas ce que je vis. Je suis partie prendre une douche et suis partie au village, rejoindre Anna. Nous avons été rejointes par d'autres collègues et j'avoue que leur gaieté, leur entente est fort sympathique. Aucun d'entre eux ne m'interroge ma condition et j'avoue que j'apprécie. D'autant que Sébastien était présent et c'est à peine s'il me regardait. Je me suis demandé s'il avait pris autant de plaisir que moi ou si une fois le trophée obtenu, il passait à un autre.

Certains collègues dorment au domaine comme moi. Etant venus en voiture, ils me ramènent et nous dînons. Je suis restée avec eux à zapper les chaînes de la télévision en critiquant la nullité des programmes.

Je suis montée dans ma chambre. Je me préparais à t'écrire quand on toque à la porte. 

"Entrez

Madame entre et se tient debout. Je me lève et vient à elle :

- Je peux faire quelque chose pour vous ?

- Vous avez été une véritable chienne cette après midi. Vous avez en plus, laissez un de ses amis vous prendre.

Son ton est froid et j'ignore quoi répondre. Je me demande si elle désapprouve.

- A partir de maintenant, quand on vous dira au pied, vous devrez être nue, à genoux, à nos pieds. 

Je reste éberluée. Autant Monsieur était de la suggestion. Là, c'étaient des ordres. Elle m'observe et me dit :

- Cela vous convient ?

- Oui Maîtresse.

- Alors au pied, chienne.

Je suis un peu étonnée. Mais bon, ce sont les règles du jeu. Je me déshabille. Je m'approche d'elle et me met à genoux devant elle. 

- Les yeux à terre, chienne.

Je baisse les yeux. Elle écarte les jambes et se met au dessous de moi.

- Mange, chienne.

Je lève la tête et voit son intimité juste au dessus de moi. Je change quelque peu de position. J'insère ma langue en elle, j'y insère un doigt pour l'humidifier. J'entends ses gémissements. Je m'adapte à elle, à ses mouvements. sans que je m'y attende, elle se retire.

- Bonne chienne. Bonne nuit."

Elle repart comme elle était venue et me laisse interloquée, nue, à genoux. Ainsi, était mon nouveau statut. Je savais que cela pouvait arriver mais du fait que cela devienne réalité, je me demande si je suis capable d'accepter. Dans le même temps, cela m'apportait tellement de plaisirs...

Apparemment, l'humiliation, l'avilissement accroît mon plaisir. Même si cela me perturbe, je ne peux l'ignorer. J'ai accepté en signant mes contrats ces conditions.

Et je venais de donner mon approbation à Maîtresse. Ce qui me rassure, c'est que je peux arrêter à tout moment. Si cela va trop loin, je peux dire stop. Mais en ai-je vraiment envie ? Mon bas rein répond en disant non. Mais ma tête...

Je te dis bonne nuit cher journal, comme on dit la nuit porte conseil.


 Note aux lecteurs : n'hésitez pas à donner votre avis, de faire une critique constructive et pourquoi pas le partager sur les réseaux sociaux. Un grand merci à tous ceux qui le feront.

lundi 1 novembre 2021

Jour 6 - Retour au château


 


Cher journal,

Je suis sûre que tu veux savoir comment s'est passé mon dimanche. J'ai juste glandé. Pas de sexe. 

Peu importe, j'avoue que j'ai du mal à me réveiller ce matin et il est vrai qu'ayant peu à manger, les petit déjeuner au château me manque. J'avale deux tranches de brioche avant de filer à la douche et d'enfiler ma tenue de soubrette. Conformément aux ordres, je suis nue dessous.

J'attrape mon sac et ma valise que je n'ai finalement pas défaite hormis pour laver le peu de fringues sales.

Ce qui est génial avec ce boulot, c'est que la voiture vient nous chercher chez nous. C'est quand même agréable.

J'y retrouve quelques collègues qui ont déjà été récupérés. La voiture fait deux arrêts avant de nous emmener à destination. L'ambiance est conviviale dans la voiture. Du moins, les dix premières minutes puisqu'ensuite, c'est une symphonie de ronflements qui s'ensuit.

Je suis incapable de dormir en voiture. Je regarde le paysage et me demande ce qui m'attend.

Plus nous nous approchons, plus mes collègues se réveillent les uns après les autres :

"C'était ce week-end leur soirée ? Demande Jonas un des domestiques.

- Attends, laisse-moi réfléchir, oui. Merde, cela va être le bordel ! Répond Dominique un jardinier.

- Mais de quoi parlez-vous ? Je demande.

- Tu verras mais tu ne vas pas chômer. Répond Jonas."

Nous arrivons et entrons par la porte de service. Pour tous, nous nous dirigeons dans nos chambres juste le temps de déposer la valise car la cheftaine nous attend de pied ferme et elle a l'air de mauvaise humeur :

"Bonjour à tous, j'espère que vous avez passé un bon week-end et que vous êtes en forme. Il va falloir remettre le manoir en ordre. Comme vous le savez, il y a eu la fameuse soirée et pour avoir fait le tour, vous allez avoir du travail. Une équipe de quatre va se charger de ranger les salles du bas tandis que l'autre va devoir nettoyer derrière la première équipe. Bien sûr pour la première salle, la deuxième équipe aide l'autre. Il en sera de même pour la dernière."

Oh la la mais c'est quoi cette soirée et pourquoi sont-ils tous affolés et stressés.

Je me retrouve avec Anna mais aussi Dominique et deux autres personnes avec qui j'ai pu déjeuner et passer des soirées : Michaël et Jeanne.

Anna et moi sommes chargées de ranger.  Direction le grand salon. Je comprends la panique de mes collègues. Des meubles sont renversés, des verres sont partout, des bouteilles pas toutes vides traînent un peu partout, les plaids couvrant les fauteuils sont tous à terre.

Nous constatons tous les huit, l'étendu des dégâts. Nous nous répartissons les rôles, je suis chargée de donner les verres et les bouteilles à la deuxième équipe qui, en attendant de pouvoir nettoyer, feront les allers retours avec la cuisine. Anna, Dominique et Jeanne connaissant mieux les lieux vont remettre en place les fauteuils, les tables basses ainsi que les plaids.

Mais je ne peux m'empêcher de demander tout en prenant quatre verres et en les tendant à la première personne:

"Vous parlez tous de cette soirée mais en quoi consiste-t-elle ?

Tout le monde baisse la tête et continue leur tâche. Je vais chercher trois bouteilles que je tends à la deuxième personne.

- S'il vous plaît, dites moi. Je voudrais savoir.

Anna relève un fauteuil, souffle et me regarde :

- Tu vois ce que tu fais avec Monsieur et Madame. Dis-toi qu'ils invitent une à deux fois des invités pour faire la même chose en groupe. En fonction de leur nombre, le château ressemble  ce que tu vois. Ils devaient être nombreux. Maintenant, s'il te plaît, nous avons beaucoup de travail car dis-toi que toutes les pièces sauf le bureau et la cuisine sont dans cet état-là. Cette après midi, nous avons tous les lits à faire et les chambres à ranger."

Cher journal, je t'avoue que je n'en reviens pas. Monsieur et Madame s'adonne à des partouzes. Je m'attelle à ma tâche tout en essayant d'imaginer ce à quoi cela peut ressembler.

Mais Anna avait raison, ranger le grand salon et la bibliothèque nous a pris énormément de temps. J'ai vu qu'Anna a un plan des salles ce qui lui permet de replacer avec Dominique et Jeanne les fauteuils à leur bonne place. Bien évidemment une fois les verres et les bouteilles débarrassées, j'aide à nettoyer les tables avant que les derniers meubles soient replacés.

J'avoue que cela est éprouvant mais finalement à huit, étant bien organisé, je trouve que cela va vite. mais le désespoir nous gagne quand nous constatons que la bibliothèque est dans le même état avec des livres éparpillés partout.

Je peux comprendre que Monsieur et Madame aient des invités. Je peux comprendre que des verres et des cadavres de bouteilles traînent. Mais des livres ?

De toute façon, pas le temps de réfléchir nous nous y attelons tous et je demande comment je range les livres : Par ordre alphabétique. Allez, je m'occupe des verres, des bouteilles et des livres.

Quand je place le dernier, je me rends compte qu'ils sont en train de nettoyer les derniers meubles.

Nous allons dans l'aile droite et regardons les deux pièces restantes. La salle à manger nous semble propre mais nous décidons qu'il vaut mieux la nettoyer quand même. Le petit salon n'est pas si dérangé que cela. Nous respirons tous et même si cela nous demanderait moins de temps, pas question de chômer. Car une chose a été claire, nous ne pouvons quitter notre poste le soir tant que nos tâches ne soient terminées.

Mais il est vrai que nous nous détendons et pour la première fois, nous nous permettons de parler. Ce qui rend la corvée légèrement plus agréable.

Nous sommes en train de terminer la salle à manger quand Madame Michelle nous rejoint : "Je vous félicite tous. Je viens de faire le tour et de voir que vous avez tout fait en une matinée, j'avoue que je n'y croyais pas. Pour cette après midi, vous allez vous diviser. Une équipe de quatre se charge de la chambres des invités et des maîtres. La seconde de vos chambres. Voyez entre vous.  Lilas, veuillez rester dans cette salle, debout dans ce coin-ci. Monsieur et Madame tiennent à déjeuner avec vous.

- Bien Madame."

Mes collègues s'éclipsent les uns et les autres avant d'être remplacés par d'autres chargés de mettre la table. Je me mets dans le coin tel qu'ordonné. J'avoue qu'autant la mise en place des couverts a été rapide mais je trouve le temps long. Je me demande si je peux sortir et me déplacer. Mais est-ce que j'aurais le temps de revenir à ma place quand Monsieur et Madame entreront ?

Je piétine pour avoir mal aux pieds mais l'attente est insupportable. J'entends le rire de Madame qui approche. La porte s'ouvre. Norbert tient la porte et laisse entrer d'abord Madame puis Monsieur.

Ils s'installent comme si de rien n'était mais tous deux ont jeté un oeil vers moi mais s'installent comme si de rien n'était. Ils continuent d'ailleurs leur conversation comme si je n'étais pas présente.

Je me demande ce que je dois faire. Mais Maître a été clair : je ne dois bouger que sur ordre. Je reste en position mais j'avoue que quand je vois l'entrée arrivée et poser à la place qui m'est destinée, je salive.

Et pourtant, toujours rien. Monsieur et Madame entament leur entrée. Mercredi, je veux manger ! je veux bouger ! Pourquoi cette torture ?

" Lilas, venez à ma droite et relevez votre robe."

J'obéis même si je me demande la raison. Monsieur se relève, me regarde et glisse un doigt dans ma chatte :

- Vous traitez comme un meuble vous excite. Je prends note. Prenez place et mangez."

J'essaie de marcher tranquillement mais j'avoue que la faim me tiraille. c'est un vrai régal quand je sens les oeufs durs accompagnés de mayonnaise dans ma bouche.

J'ai vite compris pourquoi tous deux voulaient que je mange avec eux. Ils m'interrogent sur ma semaine, sur les actes faits. Si cela me convient, ce que je pense et si je souhaite toujours continuer. Je leur indique que tout me plaît même si j'ai bien du mal à gérer la frustration.

Les plats s'enchaînent et lorsque je termine mon dessert, je m'apprête à me lever :

- Où allez -vous ? me demande Madame.

- Je voulais rejoindre Anna. Elle a sûrement besoin de moi.

- Nous le savons mais vous êtes à nous. Dit Monsieur. Tenez, j'ai ceci pour vous. Ce sont vos résultats.

Je saisis l'enveloppe, l'ouvre et la lis. Tous mes résultats sont bons, je n'ai aucune MST quelle qu'elle soit. Ils sont tous les deux ravis.

Et sans que je comprenne, ils se lèvent. Monsieur installe Madame sur la table loin de nos couverts mais en face de moi de telle manière à a ce que je vois Monsieur glisser sa bouche dans l'entrejambe de sa femme. Tandis qu'elle se tord pour me regarder tout en gémissant.

Mais non, je viens de leur dire que je détestais la frustration... D'autant que je n'ose imaginer le travail qui m'attend derrière. Je les regarde et j'avoue que mon entrejambe s'humidifie très vite.

Maître finit par se relever :

- Lilas, nue et viens manger ta maîtresse comme il se doit."

Je me lève, défais la fermeture éclair et laisse glisser la robe. Je fais le tour et me mets en position pour glisser ma langue dans la chatte de Madame. Au début, je fais des mouvements de bas en haut puis de droite à gauche et je la déguste du mieux que je peux. De temps en temps, je sens la main de Madame qui appuie sur ma tête et me guide.

Monsieur n'est pas en reste. j'entends le bruit d'une fermeture éclair et un vêtement qui glisse. Cela ne manque pas, son gros sexe dur vient m'envahir en profondeur. Je relève la tête une sntreconde avant de continuer de manger Madame. J'essaie de rentrer ma bouche, j'alterne morsures, coups de langue au même rythme des va-et-vient de Monsieur. Madame n'est pas en reste. je l'entends qui crie et laisse appuyer sa main sur ma tête comme pour me dire : mange moi et je t'interdis de t'arrêter.

Malheureusement, rapidement, je sens Monsieur éjaculer en moi. C'est trop rapide. Je pense qu'il le sent alors il reste en moi et continue quelques secondes sans succès. J'entends Maîtresse qui se calme elle aussi.

Une fois libérée de mon Maître je me relève et me sens déboussolée. Est-ce que l'on a vraiment fait cela ?

Maître aide Maîtresse à descendre de la table :

" Lilas, veuillez m'excuser. Je suis allé trop vite. Est-ce que cela vous dit que je vous rejoigne dans votre chambre après vos heures ?

Je n'y crois pas. Pour la première fois, Maître se comporte en homme. C'est vrai que je suis frustrée et que j'ai du travail mais ai-je vraiment le choix de décider ?

- Avec plaisir Maître.

- Ce soir, je serais Monsieur. Rhabillez-vous, donnez-vous bonne contenance et allez rejoindre Anna."

J'obéis comme un robot tandis que Madame et Monsieur sortent de la pièce. Il en a fallu de peu pour que mes collègues me voient nue. j'ai du mal à réaliser et je m'aperçois que je ne le fais que maintenant en t'écrivant cher journal.

Je cours rejoindre Anna, Dominique et Jeanne qui n'étaiebt que dans la première chambre. Mais je me fais vite virer et ordonner de défaire les draps de la seconde. j'obéis et toute l'après midi, j'essaie de faire au plus vite le mieux possible. Je culpabilise d'avoir pris du plaisir alors que mes collègues trimaient pour remettre de l'ordre dans ce château.

Mais si toutes les chambres ressemblaient à la première. Certes, des meubles avaient bouger mais à part cela, il n'y avait que les lits à faire. Ce qui était long était en fait de défaire et faire les lits. Nous sommes deux à le faire tandis que les deux autres remettent les meubles en place et nettoient.

A la dernière chambre, Anna me dit :

"Nous te remercions tous.

- Pourquoi ? je demande.

- Nous savons tous ce que tu étais en train de faire. Et nous avons vu que tu as couru nous rejoindre et en plus tu fais ton maximum comme si tu culpabilisais de nous avoir laissé tomber. Répond jeanne

- Je dois avouer que je me suis sentie mal quand j'étais avec eux en me doutant de tout le travail du jour. Je veux que Madame Michelle soit contente de moi.

- C'est le cas et avec ton attitude de ce jour, cela ne fera que confirmer. Dit Dominique."

j'avoue qu'ils se rendent compte du mal que je me donne, j'en suis fière et contente. Nous redescendons avec la tonne de draps que nous nous répartissons afin de ne faire qu'un voyage. Madame Michelle sort de l'avant dernière chambre et vient nous voir :

"Vous avez fini la dernière chambre ?

- Oui madame, dit Anna. Et je dois avouer que Lilas nous a bien aidé malgré son léger retard.

- C'est vrai ? Vous êtes d'accord Dominique et Jeanne ?

Ils hochent la tête. mais je dois avouer que les draps commencent à peser.

- Lilas, je suis contente de vous et vos collègues sont satisfaits. Je vous remercie de faire très bien votre travail. Allez-y ou vous allez vous écrouler. Vous pouvez tous vous reposer. Vous l'avez mérité."

Elle vérifie la dernière chambre tandis que nous déposons les draps dans la buanderie. Ils décident tous d'aller fêter leur prouesse dans la cuisine mais je m'excuse et leur indique que j'ai besoin d'un vrai repos et redescendrait pour le dîner.

Je monte doucement car mine de rien la journée m'a épuisé. J'ouvre ma chambre et sursaute. Je vois Monsieur allongé sur mon lit en caleçon en train de lire.

"Comment s'est passé votre après-midi Lilas ?

- J'avoue que je suis rompue de fatigue.

Monsieur se lève et viens à moi :

- Vous méritez un massage. 

Il me prend dans ses bras et j'avoue que j'apprécie. Sans que je contrôle mon corps, ma tête se tourne vers lui et il m'embrasse tendrement. j'adore. c'est réconfortant après une telle journee

Je sens sa main sur ma fermeture éclair et il laisse glisser la robe. Il me prend par la main et m'installe sur le dos. Monsieur prend une lotion et se frotte les mains. Et alors démarre le meilleur massage que j'ai jamais connu. Je ferme les yeux, je me laisse à la détente et je crois que je m'endors même quelques minutes.

J'ignore combien de temps Monsieur me dorlote ainsi mais je suis détendue et j'ai le sourire aux lèvre quand ils 'arrête.

Il s'allonge à côté de moi et je me tourne vers lui.

- Lilas, je vous laisse le choix. Mon désir pour vous est insatiable mais je m'adapterais à votre désir. Que voulez-vous ?

- Vos bras."

Il ouvre ses bras et je m'y glisse. Nous discutons de mon week-end, de ma vie, de son travail, se sa relation avec sa femme. Mais j'avoue que ses mains qui me caressent tendrement, doucement même si c'est fait inconsciemment réveille mon désir.

Je décide alors de l'embrasser goulûment tout en prenant son sexe entre mes mains. Une fois sa bite bien dure, je grimpe sur lui et il me laisse jouer à la cavalière. Ce qui ne l'empêche pas de jouer avec mes seins ou de me donner des fessées. j'adore quand je sens le frottement du sexe contre ma chatte. 

C'est moi qui gère et j'adore jouer avec le rythme qu'il soit lent ou qu'il aille plus vite. je gémis et je vois au regarde de Monsieur que cela le satisfait. Il faut dire que m'ayant bien détendu, mon endurance est faible.

Lorsque je ralentis pour m'arrêter, Monsieur nous fait basculer et nous passons en missionnaire. Je le laisse rythmer nos mouvements. Mes cuisses l'enserrent du plus forts que je peux, mon bas rein suit le rythme. J'adore. il me regarde et je vois le plaisir qu'il prend;

Vient alors l'ultime orgasme avant que lui n'éjacule en moi. cette fois, c'est sûr, je ne suis pas frustrée.

Il se retire et s'allonge à côté de moi le temps de reprendre son souffle. 

"Une douche avec moi vous tente ? c'est moi qui vous lave et vous me lavez ?

- Avec plaisir Monsieur."

Il se relève et je m'aperçois qu'il avait tout programmé car il s'empare d'un tas de vêtement et d'une serviette.

j'ouvre ma valise, prend une robe et me saisit d'une serviette poser sur un meuble.

Nous voilà sous la douche. j'ai pris soin de vérifier que la porte était fermée. Nous nous mouillons tous les deux. il faut dire que nous sommes un peu à l'étroit mais e n'est pas grave. J'ai découvert Monsieur autoritaire donnant des ordres. c'est avec plaisir que je découvre un Monsieur tendre qui prend le temps de me laver de me caresser et qui m'a même donné un massage.

Je prends du savon et je commence à frotter Monsieur. D'abord doucement de peur de lui faire mal mais il me demande d'y aller plus fort. Sa peau rougit à chacun de mes gestes. Son sexe se durcit quand je m'occupe de lui mais je n'ai aucune envie de recommencer et je sens que ce n'est pas l'intention de Monsieur de me pénétrer.

Nous nous rinçons. lorsque nous sortons de la douche, Monsieur s'empare de ma serviette, m'y entoure et tâche de m'essuyer avant de faire de même pour lui. Je finis néanmoins de me sécher et nous nous habillons.

Le seul truc, c'est que lorsque nous sortons tous deux de la douche, nous croisons mes collègues qui partent se changer pour le dîner. Alors j'avoue que le fait qu'il sache ne me dérange pas mais qu'ils voient de leurs yeux, je me sens gênée même si cela n'a duré que quelques secondes, le temps que je coure à ma chambre. Monsieur ne m'a pas suivi. J'en conclue qu'il a continué son chemin. je mets à sécher ma serviette, prend mon uniforme et descends.

A la cuisine, le repas n'est pas prêt mais n'étant pas du genre à regarder les autres à travailler, je leur donne un coup de main. Heureusement, pendant le repas, aucune allusion sur le fait que je sois sortie de la douche avec Monsieur. Même si je me doute que tout le monde le saura rapidement.

Une fois mon repas avalé, bien qu'ils m'aient invité à regarder Kaamelott ce soir avec eux, je suis partie dans ma chambre. Hâte de te raconter tout cela. Je vais regarder Kaamelott mais je pense que je ne vais pas tarder à fermer les yeux.

Mais une dernière pensée me vient. cela fait bien longtemps qu'un homme ne m'avait pas fait l'amour aussi tendrement. Même un massage, je ne suis pas sûre d'en avoir eu déjà un de la part de mes partenaires.  Si Monsieur pouvait recommencer, ce serait avec plaisir. Mais un autre manque arrive : celui de dormir avec quelqu'un...

Bon allez, j'arrête avec mes histoires. Bonne nuit à toi, cher journal.

 Note aux lecteurs : n'hésitez pas à donner votre avis, de faire une critique constructive et pourquoi pas le partager sur les réseaux sociaux. Un grand merci à tous ceux qui le feront.

jeudi 7 octobre 2021

Jour 5 - Préparation du week-end


 



Cher journal,

Je pourrais le qualifier de branle-bas de combat. C’est le bruit à l’extérieur qui me réveille. Je croise Julien qui courrait en bas en me disant que le vendredi, nous commencions une heure plus tôt et pouvions quitter nos chambrées 1h plus tôt.

Moi qui n’ai pas fait ma valise et qui ne suis pas prête, je fais comment ? Après tout, je n’ai quasiment pas touché à mes vêtements civils. Même si j’ai un tas d’affaires sales. Autant, les uniformes sont pris en charge par la maisonnée, autant nos vêtements, ils le sont moyennant un prix déduit de notre salaire.

Je prends le petit tas que j’ai mis dans la penderie et mets à l’arrache dans ma valise. Je file à une douche expéditive. Pas le temps de laver les cheveux ni de faire un brin de maquillage. Je glisse à la va-vite ma trousse de toilette dans la valise et descends quatre à quatre les escaliers. Tous les employés sont déjà dans la buanderie. Et moi qui meurs de faim !

Je les rejoins mais bien évidemment la porte grince et tout le monde me regarde.

« Lilas, veuillez rester après la réunion s’il vous plaît ! »

Bon, au moins, cela s’est fait. Je laisse les uns et les autres partir selon les corvées données. Je m’approche de Madame Michelle quand il ne reste plus que nous deux :

« Je suis désolée Madame.

- Vous êtes désolée de quoi ? J’ai oublié de vous prévenir que les horaires du vendredi sont différents. C’est plutôt à moi de m’excuser. Allez dans la cuisine, j’ai donné exceptionnellement des consignes pour vous. Mais ne traînez pas de trop. Anna a besoin de vous aux étages pour le sol. Et surtout soyez à 17H dehors avec votre valise, c’est l’heure de la navette. 

- Bien Madame. »

Je me rends dans la cuisine, un verre de jus d’orange et des fruits m’attendent. Je les avale en quatrième vitesse et cours rejoindre Anna à l’étage des maîtres.

« Anna, comment je peux t’aider ?

- Redescends et prends le nécessaire. Occupe-toi du sol de l’étage du dessus. Quand l’une a fini, elle rejoint l’autre. »

Bon, me voilà repartie un peu déçue car j’aimais les bavardages d’Anna mais j’ai bien compris que tout le monde se dépêchait pour finir au plus tôt.

Alors, moi aussi, j’y mets le paquet. A la fin de la matinée, Anna me rejoint :

« J’ai fini mon étage. Où en es-tu ? 

- Il me reste plus que cette chambre.

- Je monte. Pour l’étage du dessus, si on s’y met à deux activement, dans une heure, nous avons fini. »

Elle s’en va et je m’active d’autant plus que j’ai compris que j’avais tout à y gagner à finir de bonne heure. Les vendredis seraient sportifs.

Je la rejoins mais nous partageons les pièces. Pas moyen de discuter et de comprendre ce qu’il se passe. Il me faudra attendre l’heure du déjeuner. Nous expédions le tout à une vitesse incroyable. Je suis crevée mais heureuse et me dit que cela signifie que j’ai peut-être mon après-midi.

Nous descendons à la cuisine. Madame Michelle tout en mangeant un simple sandwich, notre repas de ce midi, nous fait la check-list de la semaine mais surtout du jour. Tout le monde a fini ses corvées.

Elle termine en nous disant :

« Bon travail tous et toutes. Vous savez ce que cela signifie ? Que ceux qui ont les moyens peuvent partir. Quant aux autres, ils attendront 17H la navette qui les ramènera chez eux en prenant soin de ne pas salir. »

Tout le monde se félicite et rigole. Au travers les échanges, je comprends que tous et toutes ont des solutions pour rentrer chez eux. Serais-je la seule à devoir attendre 17H ?

Finalement, Sébastien me demande où j’habite. Il se trouve que plusieurs vont vers mon quartier mais ne partent pas avant 14H. Ils se proposent de me prendre. J’accepte avec grand plaisir. D’autant qu’il est déjà 13H.

Nous débarrassons tous la table et nous mettons à briquer la cuisine quand une sonnette retentit. Madame Michelle sort de la cuisine. C’est ainsi que Monsieur et Madame lui font signe qu’ils ont besoin d’elle.

Elle revient quelques minutes plus tard et m’annonce qu’ils m’attendent tous deux dans le grand salon cette fois. Et que, probablement, j’aurais besoin de prendre la navette de 17H si je ne suis pas revenue à 14H.

Je suis à la fois déçue car j’aurais aimé profiter de mon après-midi et contente car leurs jeux sexuels me plaisent et comblent mes envies. Mais bon, c’est vendredi…

Je toque à la porte :

« Entrez.

J’entre. Je les vois tous deux assis chacun à un fauteuil l’un en face de l’autre. Je m’assieds sur le troisième entre les deux.

- Qu’avez-vous décidé Lilas pour ce week-end ? Me demande Monsieur.

- Je vais rentrer chez moi. D’ailleurs, Philippe, sur la demande de Sébastien s’est proposé de me ramener. Le départ est prévu pour 14H.

- Et si vous restiez jusqu’à 17H. Nous pourrions tous trois nous amuser. M’indique Madame.

Comme pour me convaincre, Monsieur rajoute :

- Et si vous voulez, nous pouvons mettre une voiture à votre disposition. »

Je réfléchis et je me tâte. Madame a une robe légère. Je me doute qu’elle est nue sous sa robe accompagnée d’élégantes chaussures montantes.

Monsieur a une chemise et un pantalon avec des mocassins.

Je n’ai toujours pas donné ma réponse qu’une personne rentre sans invitation.

- Bonjour Charles, Bonjour Françoise. Alors, prêt pour ce week-end endiablé ? Oh mais vous avez de la compagnie. Veuillez m’excuser Mademoiselle.

Il se penche vers moi et je comprends qu’il veut que je tende la main pour la baiser. Je le fais.

Il prend un fauteuil non loin de là, l’approche et rejoint notre petit groupe.

- Vous pouvez y aller Lilas. Je vous souhaite un bon week-end.

- Bon week-end à vous aussi Monsieur et Madame. »

J’ai compris au regard de Madame qu’elle n’appréciait guère l’entrée sauvage de cet homme. Hors de question de jouer. Je monte ma chambre, me change et prépare un peu mieux ma valise pour le week-end.

J’arrive juste à temps. Ces messieurs s’impatientent. Ils me raccompagnent. Et me voilà chez moi.

Après avoir vécu dans du luxe, mon chez-moi me paraît beaucoup plus fade. Il faudra que je change la décoration. Je mets mes fringues dans la machine et je lance une batterie de textos.

C’est cool, ce soir, nous allons aller en boîte de nuit avec les copines. Mon terrain de chasse favori.

En attendant, je range, je nettoie, je bouge des meubles et comprends vite qu’il faudrait plus que cela pour que cet appartement ait une image plus convenable à mes yeux.

Je mets une petite robe sexy, pas de sous-vêtements. Si je veux un homme, il vaut mieux mettre toutes ses chances de son côté. Je retrouve mes copines à un bar. Que c’est bon de les revoir. Pour le premier mois, mes employeurs ont accepté que je sois payée à la semaine. Alors, je rince comme il se doit mes copines mais que c’est bon de boire.

Elles me trouvent changer et me posent un tas de question sur mon boulot. Elles connaissent ma vie sexuelle débridée et atypique mais je n’ose pas leur expliquer tous les tenants et aboutissants. Je leur parle de Julien que j’ai nu par hasard et que j’ai dû me combler avec le fameux Sébastien.

Bien évidemment, rien ne les étonne. Comme le fait qu’un groupe d’hommes finit par nous accoster. Pas de boîte de nuit pour ce soir mais peu importe, quoi demander de mieux que d’être en amies avec la possibilité de se choper un beau gosse pour la nuit.

En t’écrivant, je me rends compte que mon langage est différent quand je suis là-bas et quand je suis chez moi. Sûrement qu’ils déteignent sur moi. Un beau brun, grand comme je les aime avec de longs doigts fins s’intéresse plus particulièrement à moi. Et je sais que la longueur des doigts donne une estimation de la longueur de son sexe.

Alors, comme lui habitait à deux minutes, nous sommes allés chez lui. A peine que je suis rentrée, qu’il m’embrasse fougueusement. Ma robe est vite dégrafée. Il se déshabille tout en me montrant le chemin de sa chambre.

Il me laisse m’allonger sur le dos. Il vient à ma bouche m’embrasse. Il descend et m’embrasse tendrement, sensuellement mon cou. Ses mains ne sont pas en reste, elles sont sur mes seins avant qu’il décide de les manger.

Hmmm, j’adore mais surtout ne t’arrête pas. Il glisse un doigt en moi.  Je gémis. Oh oui, c’est trop bien parti. Il descend et y glisse sa langue. Il commence un cunnilingus. Mais je rends compte que mon plaisir, même si présent, il manque quelque chose. Mais quoi ?

Pourquoi je ne me concentre pas sur mon plaisir ? Alors j’essaie de ne plus penser, de laisser mon corps agir mais impossible. Je ne peux pas prendre mon pied. En tout cas, pas ainsi.

Alors, je lui dis : « A mon tour. »

Il s’allonge à son tour sur le dos. Je lui fais la même chose. Des baisers de se bouche à son sexe en passant par son torse et son ventre.

Sa bite est pas mal. Un tantinet plus grosse me serait allé. Mais bon, on fait avec ce que l’on a comme on dit. Je la prends en bouche. Mon plaisir revient, je gémis.

Je change de position afin que nous fassions un 69. Quel plaisir qu’il mange ma chatte pendant que je lui fais une fellation.

Je sens de nouveau sa langue en moi. Il me mord une première fois et voyant mon plaisir, il reprend. Je fais des va-et-vient avec son sexe et suis le rythme qu’il m’impose.

Je sens qu’il va éjaculer mais non, je n’ai pas encore eu tout ce que je voulais. Je me relève mais c’est pour mieux m’empaler sur son sexe dur. Mon visage face au sien. Il joue avec mes seins tandis que je bouge mon bas rein. J’adore ce sexe en moi. Mais encore une fois, quelque chose me manque.

Peu importe, ce n’est pas le moment d’y penser.  Je veux ma jouissance et je veux mon orgasme. Seulement, il éjacule bien trop vite. Je continue un peu mais que faire quand une queue se ramollit.

Je m’allonge à côté de lui et me rend compte que même si le plaisir est là, quelque chose me manque.

Je me lève du lit. Il paraît étonné et lui explique que je préfère dormir chez moi. Il refuse que je sorte ainsi et rentre en métro. Alors il m’appelle un uber et m’accompagne même jusqu’à la voiture.

« Je sens que tu es le genre de nana qui aime les coups d’un soir mais si jamais cela te dit, voici ma carte. »

Je rentre et je viens me confier à toi. Pourquoi je n’ai pas pris mon pied. Avant, ce genre de choses m’aurait rendu folle. J’aurais eu au moins 3 orgasmes. Et là, aucun. Mais avant, avant quoi ?

J’essaie de réfléchir : Avant ce contrat. Aurais-je changé en une semaine ? Et pourquoi le sexe, simplement le sexe ne me procure plus le même plaisir ?

Bon, pas le choix, cher ami. Va falloir que je me le procure seule. Alors, je vais t’abandonner et me livrer un bon Wand chauffant. C’est mon préféré celui-là et surtout je suis sûre qu’avec lui, j’aurais au moins deux orgasmes.

Je te souhaite une bonne nuit mon ami journal.

  Note aux lecteurs : n'hésitez pas à donner votre avis, de faire une critique constructive et pourquoi pas le partager sur les réseaux sociaux. Un grand merci à tous ceux qui le feront.

 

mardi 5 octobre 2021

Jour 4 - Frustation, Plaisir et sauvagerie




Cher journal,

Voilà quelques jours que je suis dans cette demeure et je dois avouer que si je n’écrivais pas chaque soir ce qui m’arrive, je n’en croirais pas mes yeux.

Je me suis levée comme à mon habitude et suis partie à la douche. Sauf que j’ai oublié de fermer la porte. Et comment dire, Julien, un jardinier est entré à ce moment-là.

Il a posé ses affaires et a ouvert la cabine de douche. Nous avons tous les deux criés de stupeur même si j’ai pu apercevoir un joli membre dur.

Il a pris ses jambes à son cou et est sorti. Suis-je aussi effrayante que cela ?

Je finis ma douche et m’habille. Je descends à la cuisine et m’aperçois qu’il fait tout pour m’éviter ou pour ne pas croiser mon regard. Il serait aussi timide ? Car d’après moi, son corps et son membre sont magnifiques. Dommage que je sois engagée envers Monsieur et Madame.

Madame Michelle nous donne ensuite les tâches du jour. Pour Anna et moi, ce sera nettoyer le sol de tout le bas. Aucun problème. Nous nous emparons de tout ce dont nous avons besoin et nous voilà parties dans nos tâches.

Je sais que je t’ai habitué à des surprises, à du sexe sans prévision mais ce matin, je t’assure qu’hormis mes corvées, rien ne se passe. J’interroge toutefois innocemment Anna sur Julien.

Apparemment, il est orphelin, il a été recueilli par Madame et Monsieur et l’aident du mieux qu’ils peuvent. Mais Julien fait partie des hommes qui veulent se construire seuls, qui veulent que leur réussite ne soit dû qu’à eux.

Je l’admire, il a de bonnes valeurs mais je ne cesse de penser à son sexe. Alors je contourne le sujet et demande s’il a déjà connu des femmes. A ce niveau, elle ne sait pas grand-chose. Etant réservé et timide, il ne se confie qu’aux autres jardiniers qui sont loin d’être bavards.

Bon, je n’en saurais pas plus sur lui mais d’après les propos d’Anna, un coup d’un soir ne l’intéressera certainement pas. Mais que dis-je ? Avec le contrat, ne suis-je pas exclusivement dédié à Monsieur et à Madame ? Il faudrait que je leur pose la question.

Mais suis-je normale ? Je suis payée à faire des corvées et mes pensées sont obnubilées par le sexe d’un homme que je ne connais pas ?

Peut-être suis-je nymphomane ? Quelles positions il aime ? S’il a peu d’expérience, certainement le missionnaire ?

Lorsque l’heure du déjeuner arrive, nous avons à peine terminé le bas du rez de chaussée. Nous n’avons fait que la partie droite en ayant commencé par la cuisine.

Le déjeuner est fort animé et en joie. J’adore vraiment l’ambiance dans l’équipe. Je participe gaiement à la conversation générale. Je m’adresse alors à Julien qui devient rouge pivoine et s’en sort en balbutiant une phrase incompréhensible.

Les autres le taquinent en disant qu’il ne devrait pas être aussi timide surtout envers une aussi jolie femme. Alors, on m’a remarqué. J’ai bien vu qu’un autre jardinier, Sébastien ne serait pas contre une invitation dans ma chambre. Cela reste à voir. Mais comment puis-je avoir autant envie de sexe. Après tout, depuis que je suis ici, j’ai eu droit à toutes sortes de pratiques sexuelles et là, n’en ayant aucune, j’y pense.

Alors que je m’apprête à suivre Anna pour terminer notre corvée du jour, Madame Michelle se met devant moi et m’indique que je dois monter dans la chambre des Maîtres.

Ah enfin ! Pourquoi est-ce que je réagis ainsi ? Ce n’est pas parce que je suis leur jouet sexuel qu’il doit forcément se passer quelque chose chaque jour, non ?

Je monte à l’étage et toque à la porte.

Monsieur m’ouvre la porte. Madame porte une robe légère transparente laissant entrevoir tout son corps. Lui est torse nu mais porte un pantalon. Ils sont tous les deux pieds nus.

« Venez-vous agenouiller ici et vous n’avez pas le droit de bouger sinon nous vous punirons.

- Bien Mon… Maître.

- Cela commence à rentrer, c’est très bien. »

Le coussin est posé à côté du lit et je m’agenouille dessus de manière à être le plus confortable possible. Je me doute de ce qui m’attend mais si c’est bien cela, je vais me sentir frustrée.

Maître s’approche de Maîtresse et ils s’embrassent devant moi comme si de rien n’était. Je sens leur désir, leur passion et je dois dire que cela est loin de me laisser indifférente. Monsieur caresse sans aucune pudeur Maîtresse. Il a ses mains sur ses seins qu’il saisit avec sauvagerie, les serre fortement. Maîtresse gémit mais n’est pas en reste. Elle déboutonne le pantalon de Monsieur qui glisse à terre dévoilant son sexe dur.

Monsieur la relâche, se tourne vers moi. Maîtresse s’agenouille devant lui et ouvre grand la bouche.

« Lilas, je suis sûre que vous ne savez pas ce que signifie baiser une bouche. »

C’est lui qui s’insère en elle et entier. Maîtresse ne bouge pas. Elle subit avec plaisir d’être traitée ainsi. Maître lui me regarde droit dans les yeux.

- Etes-vous trempée Lilas ?

- Oui Maître.

- Tant mieux. »

Pendant quelques minutes Maître enchaîne les va-et-vient plus ou moins frénétiques. Je suis impressionnée, Maîtresse ne bouge pas mais arrive à émettre des gémissements de plaisir.

Je n’ai qu’une envie, enlever ma robe et jouer avec eux. Pourquoi ne pas être à la place de Maîtresse ?
Mais les règles étaient claires : ne pas bouger. Ce jour, ce serait signe de frustration.

Maître finit par m’ordonner :

« Au pied, dans la même position que votre Maîtresse. »

Youpi ! j’essaie du moins de ne pas me montrer trop enthousiaste. Je me lève et me dépêche sans aller trop vite de m’agenouiller et d’ouvrir la bouche comme ma Maîtresse.

Il se retire et vient insérer son sexe dur en moi. Dès qu’il le fait, je ferme les yeux mais les ouvre bien vite et voir que Maîtresse s’est relevée et m’observe avec délectation. A peine qu’il l’insère entièrement en moi que j’ai envie de vomir.

Il se retire et me laisse tousser. Allant mieux, je me remets en position et ouvre la bouche aussi grande que je le peux. Il s’insère de nouveau mais pas aussi profondément et abuse de ma bouche comme il convient.

Je gémis à mon tour de plaisir. Mais il est vrai que j’aimerais une chose, qu’il m’allonge sur le lit et me possède une nouvelle fois. Ce n’est pas moi qui décide. Je l’ai bien compris.

Il se retire et va au bureau.

« Mesdames, je suis joueur et je ne vais pas tarder à me vider. Alors voici un dé, si c’est pair, je prends Maîtresse. Si c’est impair, je prends Lilas.

Ni l’une ni l’autre ne disons rien. Après tout, nous sommes toutes deux à sa merci. Il lance le dé et pour moi, ces quelques secondes durent une éternité. Mais finalement, c’est le 2 qui l’emporte. Je suis tellement déçue.

- Je relance le dé, si c’est pair, je prends la chatte. Si c’est impair, je prends le cul. 

C’est ainsi qu’il décidera pour les prochaines fois ? Par un jet de dé. Je trouve cela presque offensant mais en même temps tellement excitant car finalement, c’est un minuscule cube qui décide du plaisir qui va être pris.

C’est le 5 qui sort.

- Lilas, mettez-vous debout sur le côté et n’en perdez pas une miette. »

J’obéis même si j’aurais aimé que ce soit mon cul qu’il possède. Maîtresse enlève sa robe qui ne cachait effectivement rien et s’allonge sur le ventre sur le lit.

Monsieur lui donne des fortes tapes à tel point que les fesses de Maîtresse rougissent. J’ai même cru que rien que par cette pratique, elle ait eu un orgasme. Il écarte les fesses et enlève ce qui semble être un rosebud. Il le pose sur une table. Je le trouve énorme. Mais sûrement que cela aide car son pénis entre aisément dans l’anus de Maîtresse qui crie son plaisir tout en me regardant.

J’avoue que j’ai la chatte humide, elle me titille et j’ai très envie d’être comblée. Je suis jalouse. Lorsque je lève les yeux, je m’aperçois que Maître me regarde, il semble fier. Il semble content de me voir ainsi. Il fait des va-et-vient rapides qui ne fait que rendre folle Maîtresse hurlant de tous ses poumons ce qu’il est en train de lui faire subir. Et il continue de me regarder. Je baisse les yeux et m’aperçois qu’il est rentré en entier en elle. Qu’elle est à un plaisir que je suis sûre de n’avoir jamais égalé. J’ai envie soit de la jeter à terre pour prendre sa place, soit de partir sachant la frustration qui m’attend.

Heureusement pour moi, Maître éjacule bien vite. Il se retire. Maîtresse reprend respiration et se lève à son tour.

« Je vous laisse le choix Lilas. Soit vous vous branlez ou vous vous godez devant nous et comblez enfin cette envie qui vous tiraille. Soit vous partez rejoindre Anna.

Me procurer un plaisir solitaire devant eux ? J’avais essayé nombre de pratiques sexuelles mais jamais au grand jamais je ne l’avais fait. En serais-je capable. Comme si Maîtresse lisait dans mes pensées :

- Nous avons des caméras partout dans cette demeure sauf dans les chambres et les salles intimes. Si vous rejoignez votre chambre, nous le saurons et vous punirons comme il se doit.

Et merde. Je ne peux même pas feinter. Je ne tiendrais pas jusqu’au soir :

- Je veux bien un gode Maître et Maîtresse.

Maîtresse se dirige vers le bureau où plusieurs jouets sexuels attendaient qu’on veuille bien les utiliser.

- Nue sur le dos, Lilas. 

J’enlève ma robe et obéit sans hésitation à Maître.

- Vous êtes une vraie candauliste. Nous voir vous a énormément trempé. Mais nous le sommes aussi. Toutefois, si cela est trop gênant pour vous, nous sortirons. »

Je prends note de cette remarque et apprécie cette marque d’attention. Je crois même que c’est la première depuis qu’ils ont décidé de m’utiliser comme jouet.

J’attrape le gode tendue par Maîtresse et l’insère en moi. Je ferme les yeux et reste à l’écoute de mon corps. Celui-ci me dit d’y aller doucement, délicatement mais j’entends très vite mes premiers gémissements même s’ils ne sont qu’un murmure.

Mon corps me dit d’accélérer et d’y aller frénétiquement. Je lui obéis sans aucune condition. Mes gémissements sont plus puissants et bruyants.

Ma main s’arrête brusquement. J’adore me stopper au moment crucial avant de repartir. Cela ne fait qu’accroître la jouissance qui m’envahit.

J’ouvre les yeux et je les vois tous deux avec un regard de gourmandise. Je reprends et essaie de maintenir leur regard tout en me laissant envahir par la chaleur, par les mouvements, par le plaisir. Je les regarde et les sens prêts à se jeter sur moi-même si je sais que cela ne sera pas pour tout de suite.

Je laisse m’envahir et exprimer cet orgasme qui m’oblige à ralentir, à reprendre possession de mon corps et de mes pensées.

« Je vous adore Lilas. J’ai bien vu que la frustration n’est pas votre fort et je vous promets que je n’en abuserais pas. Nous allons vous laisser. Prenez votre temps. Laissez le jouet sur une table de chevet et retournez voir Anna. »

Maître s’éloigne comme il l’a dit. Maîtresse reste quelques secondes et s’en va à son tour. Je reste là et essaie de me remémorer tout ce qu’il vient de se passer. Mais voilà en les revoyant tous les deux que ce soit en gorge profonde ou en sodomie, j’en veux encore. Cette fois, je fais moins ma timide et y vais franco avec le gode.

Allez rentre et tu vas y aller sauvagement. Vas-y ma main, fais-moi hurler. Chose que je ne fais pas car je refuse d’être entendue. Car finalement, je n’avais pas reçu cet ordre. Et de nouveau un orgasme monte bien vite en moi, moins puissant mais tout aussi plaisant. Sachant que cette fois, j’en avais fini, je pose le gode sur la table de chevet, me rhabille et essaie de me donner bonne allure face au miroir et retourne voir Anna.

Elle avait fait la moitié des pièces. Lorsque je la retrouve, je vois son regard bizarre sur moi. Je l’ai déjà vu. Certainement qu’elle sait que je jouais avec nos maîtres. Mais quelle émotion cela représentait chez elle ? Aucune idée.

J’essaie de la distraire avec les projets de ce soir. Elle finit par se dérider et me raconter ce qu’elle comptait faire. Rien de bien folichon mais au moins elle est repartie dans la discussion.

Seulement voilà, mes pensées ne cessent de retourner à Julien ou à ce début d’après-midi. J’avais encore envie de sexe. Suis-je si insatiable que cela ou parce que j’ai besoin d’une bonne queue en moi pour me sentir satisfaite ?

Nous finissons de bonne heure avec Anna. Je décide d’aller au jardin. Mais je n’y vais pas innocemment, je cherche le Julien mais ne trouve que le Sébastien.

« Alors, tu as joué avec Monsieur et Madame cette après midi ?

- En effet !

- Et cela te dirait que je te prenne moi aussi ?

Au moins, il n’y va pas par quatre chemins. Zut, j’ai oublié de demander si j’avais le droit. Je regarde à droite et à gauche mais personne. Et puis, j’en ai tellement envie.

- Ok mais à ma manière !

- Aucun souci chérie.

- Les chéries, tu oublies et c’est juste un coup comme cela !

- Cela me va parfaitement mais si tu veux rejouer, tu sauras me trouver. Suis-moi. »

Il m’emmène un peu plus profondément dans le parc ou serait-ce une forêt ? J’ignore ce que l’on peut dire.

Il se déculotte plutôt rapidement. Je m’appuie sur un arbre et me cambre :

« Je veux que tu me prennes la chatte ainsi !

- Des fessées ?

- Oui. »

Il enlève son pantalon et voit qu’il met un préservatif. Sage précaution. Je ne veux aucun problème de santé et encore moins avec Monsieur et Madame.

Il se met alors à me donner quelques fessées qui me rend folle d’excitation à tel point que je le supplie de me prendre.

Son sexe est plus petit que celui de Monsieur mais au moins, il me l’enfonce profondément et je lâche prise rapidement. Lui laissant abuser de mon corps comme il le veut en s’emparant de mes seins à travers ma robe. Je gémis ou je crie… bref, j’exprime mon plaisir d’être prise ainsi semi humaine semi animal.

Le bestiau est d’autant plus endurant qu’il arrive à me donner non pas un ou deux mais trois orgasmes. Jamais un homme n’avait réussi cet exploit avant que lui-même n’éjacule en moi.

Il finit par se retirer. Je me relève et me retourne. Il a un air satisfait qui m’énerve. Et pourtant, je l’ai laissé me baiser ainsi. J’étais ainsi réduite que je crois que n’importe qui aurait pu profiter de moi.

Peu importe, ne le supportant plus, je file à la douche avant de me changer. Je n’arrive pas à me détacher de cette après midi bizarre. Je touche à peine mon dîner et suis venu te rejoindre toi mon ami, toi mon confident, toi qui sais tout. Bon vu que l’écriture ne m’aide pas vraiment non plus à oublier, je vais m’affaler sur le lit et voir si la télévision peut y arriver.

Bonne soirée cher journal….

  Note aux lecteurs : n'hésitez pas à donner votre avis, de faire une critique constructive et pourquoi pas le partager sur les réseaux sociaux. Un grand merci à tous ceux qui le feront.